REUTERS - Plusieurs centaines de manifestants défilaient vendredi à Kaboul en direction du palais présidentiel aux cris de « Mort à l’Amérique », au quatrième jour des protestations contre la profanation de corans sur une base de l’armée américaine.
Environ 700 personnes se sont également rassemblées à Jalalabad, située à l’est, et dans la province de Ghazni dans le sud-est du pays.
Des unités de la police et de l’armée afghanes ont été déployées dans Kaboul et dans plusieurs autres villes d’Afghanistan afin de prévenir de nouvelles violences.
Les autorités afghanes redoutent de nouveaux troubles à l’occasion des prières du vendredi qui pourraient attirer de nombreux fidèles dans un contexte tendu entre la population et les forces de l’Otan.
« Bien que les gens aient le droit de manifester pacifiquement, nous appelons fermement nos concitoyens à éviter de transformer ces manifestations en actions violentes », a dit un porte-parole du ministère afghan de l’Intérieur.
« La police est pleinement préparée à répondre à ce type de situations », a dit Sediq Sediqqi à Reuters.
Le président américain Barack Obama a adressé une lettre à son homologue afghan Hamid karzaï pour s’excuser après que plusieurs exemplaires du Coran ont été retrouvés calcinés dans les poubelles de la base aérienne de Bagram.
Les autorités afghanes souhaitent que l’Alliance atlantique poursuive en justice les auteurs de ce qu’elles considèrent comme des « profanations ».
Des membres d’unités anti-émeutes, vêtus de vestes de protection et de casques, ont été disposés aux grands carrefours de la capitale pour prévenir de nouveaux débordements après trois journées de violences qui ont fait 11 morts.
Des soldats et des officiers des services de renseignement ont été mobilisés en renfort mais la plupart des Occidentaux restent à l’abri dans les différentes missions diplomatiques de Kaboul.
Les taliban afghans ont appelé la population à s’en prendre aux Occidentaux qualifiés « d’envahisseurs infidèles ».
Environ 700 personnes se sont également rassemblées à Jalalabad, située à l’est, et dans la province de Ghazni dans le sud-est du pays.
Des unités de la police et de l’armée afghanes ont été déployées dans Kaboul et dans plusieurs autres villes d’Afghanistan afin de prévenir de nouvelles violences.
Les autorités afghanes redoutent de nouveaux troubles à l’occasion des prières du vendredi qui pourraient attirer de nombreux fidèles dans un contexte tendu entre la population et les forces de l’Otan.
« Bien que les gens aient le droit de manifester pacifiquement, nous appelons fermement nos concitoyens à éviter de transformer ces manifestations en actions violentes », a dit un porte-parole du ministère afghan de l’Intérieur.
« La police est pleinement préparée à répondre à ce type de situations », a dit Sediq Sediqqi à Reuters.
Le président américain Barack Obama a adressé une lettre à son homologue afghan Hamid karzaï pour s’excuser après que plusieurs exemplaires du Coran ont été retrouvés calcinés dans les poubelles de la base aérienne de Bagram.
Les autorités afghanes souhaitent que l’Alliance atlantique poursuive en justice les auteurs de ce qu’elles considèrent comme des « profanations ».
Des membres d’unités anti-émeutes, vêtus de vestes de protection et de casques, ont été disposés aux grands carrefours de la capitale pour prévenir de nouveaux débordements après trois journées de violences qui ont fait 11 morts.
Des soldats et des officiers des services de renseignement ont été mobilisés en renfort mais la plupart des Occidentaux restent à l’abri dans les différentes missions diplomatiques de Kaboul.
Les taliban afghans ont appelé la population à s’en prendre aux Occidentaux qualifiés « d’envahisseurs infidèles ».
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