L'Elysée a officiellement confirmé la mort de ces soldats français qui opérent dans la Kapisa, cette région de l'est de l'Afghanistan. La police afghane pour sa part a évoqué un attentat-suicide.
Un peu plus tôt dans la matinée, une source au sein de la force internationale d'assistance annonçait la mort de cinq soldats sans préciser leur nationalité. Le gouverneur du district de Tagab, Abdoul Hakim, avait fait quant à lui état de la mort de trois soldats étrangers et de deux civils afghans.
Ce qui attire particulièrement l'attention pour le moment, c'est le mode opératoire. Malgré l'absence de confirmation de l'état-major jusqu'à présent, jamais l'armée française n'avait été à ce jour visée par un attentat-suicide en Kapisa.
Bombes artisanales placées le long des routes
L'armée française possède une base avancée à Tagab et mène régulièrement des patrouilles et des opérations dans les vallées aux alentours qui opposent toujours une certaine résistance. Tagab, c'est également le lieu où le président Nicolas Sarkozy s'est rendu hier mardi pour annoncer le retrait progressif de 1000 soldats d'ici fin 2012.
Ces dernièrs mois, en Kapisa, les insurgés afghans ont modifié leur mode d'action. Comme ils ne parviennent pas à prendre l'avantage lors d'affrontements directs, ils préfèrent utiliser des bombes artisanales placées le long des routes, voire mener des attaques-suicide pour viser les troupes de l'Otan.
En début de semaine, un soldat français de 22 ans avait trouvé la mort, lors d'un tir accidentel après une manœuvre dans cette région à une soixantaine de kilomètres à l'est de Kaboul.
Un peu plus tôt dans la matinée, une source au sein de la force internationale d'assistance annonçait la mort de cinq soldats sans préciser leur nationalité. Le gouverneur du district de Tagab, Abdoul Hakim, avait fait quant à lui état de la mort de trois soldats étrangers et de deux civils afghans.
Ce qui attire particulièrement l'attention pour le moment, c'est le mode opératoire. Malgré l'absence de confirmation de l'état-major jusqu'à présent, jamais l'armée française n'avait été à ce jour visée par un attentat-suicide en Kapisa.
Bombes artisanales placées le long des routes
L'armée française possède une base avancée à Tagab et mène régulièrement des patrouilles et des opérations dans les vallées aux alentours qui opposent toujours une certaine résistance. Tagab, c'est également le lieu où le président Nicolas Sarkozy s'est rendu hier mardi pour annoncer le retrait progressif de 1000 soldats d'ici fin 2012.
Ces dernièrs mois, en Kapisa, les insurgés afghans ont modifié leur mode d'action. Comme ils ne parviennent pas à prendre l'avantage lors d'affrontements directs, ils préfèrent utiliser des bombes artisanales placées le long des routes, voire mener des attaques-suicide pour viser les troupes de l'Otan.
En début de semaine, un soldat français de 22 ans avait trouvé la mort, lors d'un tir accidentel après une manœuvre dans cette région à une soixantaine de kilomètres à l'est de Kaboul.