« Notre convoi a été frappé par l’explosion d’une mine ». C’est un Abdullah Abdullah indemne qui l’a confirmé lui-même lors d’un meeting à Kaboul retransmis à la télévision. Quelques minutes plus tôt, deux engins explosifs venaient de viser le convoi du favori à l’élection présidentielle afghane, en pleine campagne pour le second tour.
Des « ennemis de l'Afghanistan »
L'attentat contre cet ex-ministre des Affaires étrangères du pays a été immédiatement condamné sur Twitter par Ashraf Ghani, son rival à la succession d’Hamid Karzaï. Cette attaque est « l’œuvre des ennemis de l’Afghanistan qui veulent faire dérailler le processus démocratique dans le pays » a indiqué cet ancien économiste de la Banque mondiale.
Saboter l'élection
C’est la première fois depuis le début de la campagne présidentielle qu’un candidat est directement visé par une attaque. Cette double explosion prend place alors que les talibans ont, comme pour le premier tour, juré de saboter l’élection qui aura lieu la semaine prochaine. Et à nouveau annoncer vouloir prendre pour cible quiconque prendrait part au vote. Une menace, qui n’avait pourtant pas dissuadé les électeurs afghans de se rendre nombreux aux urnes le 5 avril 2014.
Source : Rfi.fr