Dans le document qui a fuité dans les médias afghans tout d’abord, Anthony Blinken expose ses propositions pour la relance du processus de paix en Afghanistan : représentation des talibans, révision de la Constitution afghane, conditions pour un cessez-le-feu permanent et complet.
Le document a également été envoyé à la délégation des talibans à Doha. L’objectif est d’accélérer les pourparlers de paix qui piétinent alors que les États-Unis n’ont toujours pas annoncé si leurs troupes se retireraient totalement du pays comme le stipule l’accord signé entre Washington et les talibans en 2020.
« Ils peuvent prendre une décision sur leurs troupes, mais pas sur le peuple afghan », a lancé le 8 mars, Amrullah Saleh, le premier vice-président afghan connu pour son franc-parler et son manque de diplomatie.
Menace d'une sortie précipitée
« Le ton, la nature prescriptive et le contexte de la lettre sont inquiétants, s’alarme l’avocat afghan Kawun Kakar basé à Kaboul. S’il ne fait aucun doute que les États-Unis sont frustrés par cette "guerre sans fin", la menace d'une sortie précipitée et de décisions unilatérales ne semble pas réaliste ».
Certains hommes politiques se déclarent indignés. Mohammad Mohaqiq, figure politique afghane, reproche à Washington de ne pas reconnaître la Constitution afghane. « Les réalisations des deux dernières décennies ne doivent pas être ignorées », insiste-t-il, ajoutant qu’un langage coercitif et une paix forcée ne mèneront à aucun résultat.
À Doha, au Qatar, le porte-parole du bureau politique des talibans affirme que la lettre du secrétaire d’État américain est au cœur des discussions. « Nous aurons une position à ce sujet », assure-t-il.
Dans le courrier, Antony Blinken ne confirme ni n’affirme le retrait total des troupes d’ici le 1er mai. « Toutes les options sont encore envisagées », fait-il savoir.
Le document a également été envoyé à la délégation des talibans à Doha. L’objectif est d’accélérer les pourparlers de paix qui piétinent alors que les États-Unis n’ont toujours pas annoncé si leurs troupes se retireraient totalement du pays comme le stipule l’accord signé entre Washington et les talibans en 2020.
« Ils peuvent prendre une décision sur leurs troupes, mais pas sur le peuple afghan », a lancé le 8 mars, Amrullah Saleh, le premier vice-président afghan connu pour son franc-parler et son manque de diplomatie.
Menace d'une sortie précipitée
« Le ton, la nature prescriptive et le contexte de la lettre sont inquiétants, s’alarme l’avocat afghan Kawun Kakar basé à Kaboul. S’il ne fait aucun doute que les États-Unis sont frustrés par cette "guerre sans fin", la menace d'une sortie précipitée et de décisions unilatérales ne semble pas réaliste ».
Certains hommes politiques se déclarent indignés. Mohammad Mohaqiq, figure politique afghane, reproche à Washington de ne pas reconnaître la Constitution afghane. « Les réalisations des deux dernières décennies ne doivent pas être ignorées », insiste-t-il, ajoutant qu’un langage coercitif et une paix forcée ne mèneront à aucun résultat.
À Doha, au Qatar, le porte-parole du bureau politique des talibans affirme que la lettre du secrétaire d’État américain est au cœur des discussions. « Nous aurons une position à ce sujet », assure-t-il.
Dans le courrier, Antony Blinken ne confirme ni n’affirme le retrait total des troupes d’ici le 1er mai. « Toutes les options sont encore envisagées », fait-il savoir.
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