« Au Senegal, 65% des victimes de cyberharcèlement sont âgées de 16 à 35 ans et 70% des victimes sont de sexe féminin ». Dans un effort de contrer les violences sexistes en ligne qui ont pris une ampleur inquiétante, AfricTivistes, en partenariat avec Internews, a lancé aujourd'hui la campagne de sensibilisation et de plaidoyer « TaxawTemm! Aar Suñu Bopp au Sénégal ». Cette initiative vise à informer le public sur les violences faites aux femmes et aux filles en ligne tout en encourageant des comportements respectueux dans les interactions numériques.
À l'ère de la connectivité croissante, les violences en ligne à caractère sexiste ont augmenté de manière alarmante. Du harcèlement en ligne aux commentaires « misogynes », des formes de violence qui prennent des contours variés, mais leur impact sur les femmes et les filles est « profondément destructeur ». « Les conséquences psychologiques et physiques de ces violences en ligne, telles que l'anxiété, la dépression, les troubles du sommeil voire le suicide, sont autant de preuves des dégâts qu'elles peuvent causer », explique Aisha Dabo, coordonnatrice des programmes a Africtivistes.
Pour combattre ce phénomène, AfricTivistes et Internews ont conjugué leurs efforts pour lancer une campagne de deux mois impliquant des journalistes et des blogueurs. L'objectif est de susciter une prise de conscience collective et de promouvoir des discussions ouvertes autour de cette question cruciale.
« Au cœur de la campagne TaxawTemm! se trouve la volonté de diffuser des informations vitales concernant les violences sexistes en ligne, tout en mettant en avant les droits, les outils et les stratégies de protection. Des témoignages de victimes, des statistiques poignantes ainsi que des exemples concrets seront présentés pour illustrer la gravité de la situation. L'atelier cherchera également à promouvoir des modèles de comportement positifs et à valoriser les actions de solidarité et d'entraide entre les femmes, les filles et même les hommes », déclare Mme Dabo.
En outre, la campagne aspire à renforcer l'engagement des autorités en faveur de la lutte contre les violences en ligne envers les femmes et les filles. Elle entend également pousser les décideurs politiques à prendre des mesures concrètes pour éradiquer le harcèlement en ligne et garantir un environnement numérique sécurisé pour tous.
« Les violences en ligne, de plus en plus répandues, laissent des cicatrices profondes chez les victimes. Les conséquences, allant du harcèlement en ligne aux commentaires sexistes en passant par le « revenge porn », affectent non seulement la santé mentale et physique des individus, mais ont aussi des répercussions sur leur confiance en soi et leur participation dans la sphère professionnelle et sociale. La campagne TaxawTemm! s'inscrit dans le cadre du projet AfricTivistes Femmes Cybersécurité, spécialement conçu pour soutenir les femmes journalistes et les défenseurs des droits humains en République démocratique du Congo et au Sénégal », confie la coordonnatrice des programmes a Africtivistes.
Pour Insa Tourè, la bataille contre les violences en ligne est lancée, et TaxawTemm! Aar Suñu Bopp se profile comme « une étape cruciale vers un internet plus respectueux et sécurisé pour toutes et tous ». Selon le doctorant, « la mise en place de mécanismes de lutte contre le cyberharcèlement est cruciale. Toutefois il faut sensibiliser les citoyens sur les nouveaux moyens de se protéger dans le cyberespace ».
AfricTivistes est une organisation panafricaine qui renforce la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’Homme par le biais du numérique et des technologies de l’information et de la communication notamment à travers les thématiques suivantes : bonne gouvernance ; transparence et reddition des comptes; cybersécurité ; lutte contre la corruption ; etc.
À l'ère de la connectivité croissante, les violences en ligne à caractère sexiste ont augmenté de manière alarmante. Du harcèlement en ligne aux commentaires « misogynes », des formes de violence qui prennent des contours variés, mais leur impact sur les femmes et les filles est « profondément destructeur ». « Les conséquences psychologiques et physiques de ces violences en ligne, telles que l'anxiété, la dépression, les troubles du sommeil voire le suicide, sont autant de preuves des dégâts qu'elles peuvent causer », explique Aisha Dabo, coordonnatrice des programmes a Africtivistes.
Pour combattre ce phénomène, AfricTivistes et Internews ont conjugué leurs efforts pour lancer une campagne de deux mois impliquant des journalistes et des blogueurs. L'objectif est de susciter une prise de conscience collective et de promouvoir des discussions ouvertes autour de cette question cruciale.
« Au cœur de la campagne TaxawTemm! se trouve la volonté de diffuser des informations vitales concernant les violences sexistes en ligne, tout en mettant en avant les droits, les outils et les stratégies de protection. Des témoignages de victimes, des statistiques poignantes ainsi que des exemples concrets seront présentés pour illustrer la gravité de la situation. L'atelier cherchera également à promouvoir des modèles de comportement positifs et à valoriser les actions de solidarité et d'entraide entre les femmes, les filles et même les hommes », déclare Mme Dabo.
En outre, la campagne aspire à renforcer l'engagement des autorités en faveur de la lutte contre les violences en ligne envers les femmes et les filles. Elle entend également pousser les décideurs politiques à prendre des mesures concrètes pour éradiquer le harcèlement en ligne et garantir un environnement numérique sécurisé pour tous.
« Les violences en ligne, de plus en plus répandues, laissent des cicatrices profondes chez les victimes. Les conséquences, allant du harcèlement en ligne aux commentaires sexistes en passant par le « revenge porn », affectent non seulement la santé mentale et physique des individus, mais ont aussi des répercussions sur leur confiance en soi et leur participation dans la sphère professionnelle et sociale. La campagne TaxawTemm! s'inscrit dans le cadre du projet AfricTivistes Femmes Cybersécurité, spécialement conçu pour soutenir les femmes journalistes et les défenseurs des droits humains en République démocratique du Congo et au Sénégal », confie la coordonnatrice des programmes a Africtivistes.
Pour Insa Tourè, la bataille contre les violences en ligne est lancée, et TaxawTemm! Aar Suñu Bopp se profile comme « une étape cruciale vers un internet plus respectueux et sécurisé pour toutes et tous ». Selon le doctorant, « la mise en place de mécanismes de lutte contre le cyberharcèlement est cruciale. Toutefois il faut sensibiliser les citoyens sur les nouveaux moyens de se protéger dans le cyberespace ».
AfricTivistes est une organisation panafricaine qui renforce la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’Homme par le biais du numérique et des technologies de l’information et de la communication notamment à travers les thématiques suivantes : bonne gouvernance ; transparence et reddition des comptes; cybersécurité ; lutte contre la corruption ; etc.
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