Les 20 rebelles congolais présumés comparaissent lundi devant la Haute cour de justice de Pretoria, 17 mois après leur arrestation. Selon l’accusation, une liste de personnes à abattre a été retrouvée dans l’ordinateur de l’un des accusés. Le nom de Joseph Kabila y figure, ainsi que ceux d’autres dirigeants congolais.
L’arrestation de ces « complotistes » présumés a été rendue possible grâce à l’infiltration d’une taupe de la police sud-africaine. Pendant six mois, les rencontres du groupe ont été filmées et de nombreux mails échangés. Le policier infiltré se serait même fait remettre une liste de matériel et d’armes que les rebelles présumés cherchaient à obtenir.
Un complice présumé toujours recherché
Au terme de cette enquête, 19 Congolais ont été interpellés en février 2013.
Etienne Kabila, présenté comme l’un des chefs de l’opération est à son tour arrêté quelques jours plus tard alors qu’un 21e complice présumé est toujours recherché. Le procès devrait durer près de six semaines. Les 20 accusés risquent de lourdes peines de prison et l’extradition.
Source : Rfi.fr