Jacob Zuma, 67 ans, est devenu le 4e président de la ''nation arc-en-ciel''. (photo:Reuters)
Jacob Zuma touche au but. Après huit années de démêlés judicaires et d'accusations de corruption qui auraient pu lui coûter sa carrière en politique -les poursuites ont été abandonnées en avril dernier du fait d'irrégularités de procédure et d'une manipulation du système légal par un ancien chef de la brigade criminelle- le leader actuel du Congrès national africain (ANC) est officiellement devenu samedi le 4e président de l'Afrique du Sud post-apartheid. Autodidacte à la personnalité controversée, Jacob Zuma a obtenu 277 voix au parlement, contre 47 pour Mvume Dandala, candidat d'une faction dissidente de l'ANC. Lors des législatives du 22 avril, le parti de Nelson Mandela avait remporté 65,9% des voix, frôlant la majorité des deux tiers qui lui aurait permis de modifier la Constitution à sa guise.
Dans les priorités du mandat de Jacob Zuma figurent la lutte contre la première récession de l'économie sud-africaine en 17 ans, le combat contre la pauvreté, contre la criminalité et le sida. Dans son discours inaugural, il a promis de tout faire pour aider les Sud-Africains à réaliser leurs rêves et a évoqué les difficultés économiques actuelles. "Nous devons admettre que nous traversons des temps difficiles en matière économique. Des emplois disparaissent dans le monde entier. Nous ne passerons pas à travers et nous commençons à en ressentir les effets", a-t-il dit.
"Servir les pauvres et les travailleurs"
Malgré des ennuis judiciaires qui ont rejailli sur plusieurs membres du parti, dont Jacob Zuma et l'ex-femme de Nelson Mandela, Winnie Madikizela-Mandela, pour corruptions et fraude, l'ANC jouit toujours d'un grand prestige grâce à l'aura de Nelson Mandela et à son rôle majeur dans la lutte contre l'apartheid. Le prix Nobel de la paix 1993, ancien compagnon de détention à Robben Island du nouveau président de la "nation arc-en-ciel" aujourd'hui âgé de 90 ans, était d'ailleurs présent au côté de Zuma lorsqu'il a prêté serment.
Le futur gouvernement, dont la composition devrait être annoncée dimanche, devrait poursuive la politique monétaire et fiscale conservatrice en place dans la première économie d'Afrique, afin d'amortir l'impact de la crise et de rassurer les investisseurs. Un porte-parole de Zuma avait d'ailleurs déclaré mercredi que le nouveau cabinet ne réservait pas de surprises et que les marchés ne devaient pas céder à la panique. Jacob Zuma, allié des communistes et de la confédération syndicale Cosatu, a promis que la politique libérale menée par Thabo Mbeki, son prédécesseur, ne serait pas remise en cause mais qu'il n'avait "pas honte de dire que notre politique veut servir les pauvres et les travailleurs".
Source: Lejdd.fr
Dans les priorités du mandat de Jacob Zuma figurent la lutte contre la première récession de l'économie sud-africaine en 17 ans, le combat contre la pauvreté, contre la criminalité et le sida. Dans son discours inaugural, il a promis de tout faire pour aider les Sud-Africains à réaliser leurs rêves et a évoqué les difficultés économiques actuelles. "Nous devons admettre que nous traversons des temps difficiles en matière économique. Des emplois disparaissent dans le monde entier. Nous ne passerons pas à travers et nous commençons à en ressentir les effets", a-t-il dit.
"Servir les pauvres et les travailleurs"
Malgré des ennuis judiciaires qui ont rejailli sur plusieurs membres du parti, dont Jacob Zuma et l'ex-femme de Nelson Mandela, Winnie Madikizela-Mandela, pour corruptions et fraude, l'ANC jouit toujours d'un grand prestige grâce à l'aura de Nelson Mandela et à son rôle majeur dans la lutte contre l'apartheid. Le prix Nobel de la paix 1993, ancien compagnon de détention à Robben Island du nouveau président de la "nation arc-en-ciel" aujourd'hui âgé de 90 ans, était d'ailleurs présent au côté de Zuma lorsqu'il a prêté serment.
Le futur gouvernement, dont la composition devrait être annoncée dimanche, devrait poursuive la politique monétaire et fiscale conservatrice en place dans la première économie d'Afrique, afin d'amortir l'impact de la crise et de rassurer les investisseurs. Un porte-parole de Zuma avait d'ailleurs déclaré mercredi que le nouveau cabinet ne réservait pas de surprises et que les marchés ne devaient pas céder à la panique. Jacob Zuma, allié des communistes et de la confédération syndicale Cosatu, a promis que la politique libérale menée par Thabo Mbeki, son prédécesseur, ne serait pas remise en cause mais qu'il n'avait "pas honte de dire que notre politique veut servir les pauvres et les travailleurs".
Source: Lejdd.fr