L'ancien leader de l'ANC et ex-chef d'Etat d'Afrique du Sud, Nelson Mandela (photo: antbear.de)
Sa venue n'avait pas été annoncée. Vedette surprise d'un meeting géant à trois jours des élections générales en Afrique du Sud, Nelson Mandela a été acclamé dimanche par quelque 120 000 personnes réunies dans un stade de Johannesburg, lors du dernier meeting du Congrès national africain (ANC). Agé de 90 ans, l'ancien président sud-africain, Prix Nobel de la Paix, vêtu d'un t-shirt noir et jaune aux couleurs du parti, est arrivé au côté du président de l'ANC et favori à la présidence, Jacob Zuma, dans une petite voiture de golf.
Déjà festive, l'atmosphère est alors devenue électrique. Le héros de la lutte anti-apartheid, dont les apparitions publiques sont de plus en plus rares, s'est ensuite hissé sur l'estrade. Dans un message pré-enregistré, sa voix étant trop frêle pour parler en public, Mandela a rappéle le parti au pouvoir à ses devoirs : la lutte contre la pauvreté et la construction d'une société non raciale. Plus de 43% des 48,5 millions d'habitants de la première économie du continent vivent sous le seuil de pauvreté et le chômage frôle les 40%. «L'ANC a pour responsabilité historique de mener notre nation vers la construction d'une société unie et non raciale», a encore insisté Mandela. Jacob Zuma lui a fait écho à la tribune, assurant que l'Afrique du Sud appartenait «à tous, Noirs et Blancs, travaillant ensemble».
Sauf surprise, Zuma, candidat controversé, sera président
L'ANC, ancien mouvement de lutte contre l'apartheid, ultramajoritaire depuis l'avènement de la démocratie en 1994, est quasiment assuré de remporter les élections législatives et provinciales de mercredi, les sondages le créditant de plus de 60% des suffrages. Jacob Zuma, le chef de l'ANC controversé, devrait être élu président par les députés issus du scrutin. Il vient juste de bénéficier d'un abandon des poursuites pour corruption à son encontre et avait été acquitté lors d'un procès pour viol en 2006.
Son élection devrait clore une année de turbulences politiques, marquée notamment par les dissensions au sein de l'ANC qui ont débouché en septembre sur l'éviction du président Thabo Mbeki, renvoyé par son propre parti après neuf années à la tête de l'Etat. Thabo Mbeki, dont des proches ont créé un nouveau parti, le Congrès du peuple (Cope), était absent au meeting de dimanche.
Source: le Parisien
Déjà festive, l'atmosphère est alors devenue électrique. Le héros de la lutte anti-apartheid, dont les apparitions publiques sont de plus en plus rares, s'est ensuite hissé sur l'estrade. Dans un message pré-enregistré, sa voix étant trop frêle pour parler en public, Mandela a rappéle le parti au pouvoir à ses devoirs : la lutte contre la pauvreté et la construction d'une société non raciale. Plus de 43% des 48,5 millions d'habitants de la première économie du continent vivent sous le seuil de pauvreté et le chômage frôle les 40%. «L'ANC a pour responsabilité historique de mener notre nation vers la construction d'une société unie et non raciale», a encore insisté Mandela. Jacob Zuma lui a fait écho à la tribune, assurant que l'Afrique du Sud appartenait «à tous, Noirs et Blancs, travaillant ensemble».
Sauf surprise, Zuma, candidat controversé, sera président
L'ANC, ancien mouvement de lutte contre l'apartheid, ultramajoritaire depuis l'avènement de la démocratie en 1994, est quasiment assuré de remporter les élections législatives et provinciales de mercredi, les sondages le créditant de plus de 60% des suffrages. Jacob Zuma, le chef de l'ANC controversé, devrait être élu président par les députés issus du scrutin. Il vient juste de bénéficier d'un abandon des poursuites pour corruption à son encontre et avait été acquitté lors d'un procès pour viol en 2006.
Son élection devrait clore une année de turbulences politiques, marquée notamment par les dissensions au sein de l'ANC qui ont débouché en septembre sur l'éviction du président Thabo Mbeki, renvoyé par son propre parti après neuf années à la tête de l'Etat. Thabo Mbeki, dont des proches ont créé un nouveau parti, le Congrès du peuple (Cope), était absent au meeting de dimanche.
Source: le Parisien