La ville du Cap se prépare déjà à son « Day Zero », le « Jour zéro » où toutes les réserves d’eau seront à sec. Ce n’est pas un scénario de science-fiction. Le Cap, en effet, pourrait être la première métropole au monde à s’assécher complètement.
Le niveau des barrages est critique. Ceux-ci sont encore remplis à environ 35%. Mais si le niveau tombe au-dessous de 13%, il ne sera plus possible d’approvisionner la ville en eau. Du coup, les autorités se préparent. Le jour où les robinets ne couleront plus, la police et l’armée seront déployées pour approvisionner 200 points d’eau à travers Le Cap.
Quatre centrales de désalinisation doivent ouvrir prochainement
Cela fait des mois que les habitants sont incités à économiser l’eau autant que possible et les touristes, qui sont nombreux à visiter la ville à cette période de l’année, sont également prévenus (voir notre encadré). Désormais, la consommation d’eau est limitée à 10 500 litres par foyer. Les contrevenants verront leur domicile équipé d’un matériel de contrôle automatique.
La ville du Cap s’est aussi lancée dans plusieurs projets pour tenter de produire 200 millions de litres d’eau supplémentaires d’ici février. Quatre centrales de désalinisation doivent notamment ouvrir prochainement.
Habitants et touristes au régime sec
Au Cap, il est désormais interdit d'arroser son jardin ou de remplir sa piscine avec l'eau de la ville. Les habitants ont droit à 87 litres d'eau par personne et par jour.
Les professionnels aussi doivent s'adapter, dans les fermes à la campagne comme dans les entreprises en ville. Lee Harris est patronne d'un hôtel et elle a dû prendre ses dispositions. « Nous avons demandé à nos clients d'essayer de prendre des douches d'une ou deux minutes maximum, de ne tirer la chasse d'eau que lorsque cela est nécessaire, de réutiliser les serviettes de bain, de laver leurs vêtements moins souvent et de reverser l'eau de leur douche dans des cuves pour nous permettre d'arroser le jardin », explique-t-elle.
Pour des raisons de santé et de sécurité, les hôpitaux ou encore les abattoirs peuvent obtenir une dérogation. Mais les stations de lavage par exemple doivent désormais se passer d'eau.
Certains avaient anticipé et la période est plutôt faste pour eux. Comme le cas de Cliff Bauermeister qui utilise depuis plusieurs années un produit de lavage à sec. « Nos affaires ont augmenté de 30% ces huit derniers mois. Avant, nous devions nous-même faire notre propre publicité, mais maintenant, la ville et le gouvernement s'en charge à notre place, et les gens nous connaissent de plus en plus », se réjouit-il.
Ce que craint cet entrepreneur, c'est la pression que vont exercer les milliers de touristes attendus en cette saison d'été au Cap.
Le niveau des barrages est critique. Ceux-ci sont encore remplis à environ 35%. Mais si le niveau tombe au-dessous de 13%, il ne sera plus possible d’approvisionner la ville en eau. Du coup, les autorités se préparent. Le jour où les robinets ne couleront plus, la police et l’armée seront déployées pour approvisionner 200 points d’eau à travers Le Cap.
Quatre centrales de désalinisation doivent ouvrir prochainement
Cela fait des mois que les habitants sont incités à économiser l’eau autant que possible et les touristes, qui sont nombreux à visiter la ville à cette période de l’année, sont également prévenus (voir notre encadré). Désormais, la consommation d’eau est limitée à 10 500 litres par foyer. Les contrevenants verront leur domicile équipé d’un matériel de contrôle automatique.
La ville du Cap s’est aussi lancée dans plusieurs projets pour tenter de produire 200 millions de litres d’eau supplémentaires d’ici février. Quatre centrales de désalinisation doivent notamment ouvrir prochainement.
Habitants et touristes au régime sec
Au Cap, il est désormais interdit d'arroser son jardin ou de remplir sa piscine avec l'eau de la ville. Les habitants ont droit à 87 litres d'eau par personne et par jour.
Les professionnels aussi doivent s'adapter, dans les fermes à la campagne comme dans les entreprises en ville. Lee Harris est patronne d'un hôtel et elle a dû prendre ses dispositions. « Nous avons demandé à nos clients d'essayer de prendre des douches d'une ou deux minutes maximum, de ne tirer la chasse d'eau que lorsque cela est nécessaire, de réutiliser les serviettes de bain, de laver leurs vêtements moins souvent et de reverser l'eau de leur douche dans des cuves pour nous permettre d'arroser le jardin », explique-t-elle.
Pour des raisons de santé et de sécurité, les hôpitaux ou encore les abattoirs peuvent obtenir une dérogation. Mais les stations de lavage par exemple doivent désormais se passer d'eau.
Certains avaient anticipé et la période est plutôt faste pour eux. Comme le cas de Cliff Bauermeister qui utilise depuis plusieurs années un produit de lavage à sec. « Nos affaires ont augmenté de 30% ces huit derniers mois. Avant, nous devions nous-même faire notre propre publicité, mais maintenant, la ville et le gouvernement s'en charge à notre place, et les gens nous connaissent de plus en plus », se réjouit-il.
Ce que craint cet entrepreneur, c'est la pression que vont exercer les milliers de touristes attendus en cette saison d'été au Cap.
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