Riah Phiyega, la chef de la police nationale objet d'une investigation de l'Ipid, la police des polices d'afrique du Sud. AFP
Riah Phiyega est la troisième chef de la police nationale à être impliquée dans un scandale. Elle est soupçonnée d’entrave à la justice et fait l’objet d’une investigation de l’Ipid, la police des polices. Elle est accusée d'avoir prévenu un collègue qu’il était lui-même sous le coup d’une enquête en raison de ses liens avec un important trafiquant de drogue.
L'Ipid affirme détenir des enregistrements de conversations téléphoniques entre les deux où elle le met en garde. Moses Dlamini est le porte-parole de l’Ipid. « Les enquêteurs ont trois mois pour faire leur enquête. Et nous espérons qu’avant la fin de ces trois mois, nous aurons un rapport, et que cette affaire sera conclue », a-t-il déclaré.
L’affaire éclate alors que Phiyega est critiquée pour son manque de résultats dans la lutte contre la criminalité. Elle a été nommée il a un an pour nettoyer la police nationale ternie par des bavures et des scandales à répétition. Elle a succédé à Bheki Cele, démis de ses fonctions pour avoir fermé les yeux sur une opération immobilière louche.
Lui-même avait remplacé Jackie Selebi, ancien président d'Interpol et condamné pour corruption. Aujourd’hui, elle n’a pas convaincu.
En un an il y a eu de nombreuses bavures policières dont le décès de 38 mineurs tués par la police à Marikana.
L'Ipid affirme détenir des enregistrements de conversations téléphoniques entre les deux où elle le met en garde. Moses Dlamini est le porte-parole de l’Ipid. « Les enquêteurs ont trois mois pour faire leur enquête. Et nous espérons qu’avant la fin de ces trois mois, nous aurons un rapport, et que cette affaire sera conclue », a-t-il déclaré.
L’affaire éclate alors que Phiyega est critiquée pour son manque de résultats dans la lutte contre la criminalité. Elle a été nommée il a un an pour nettoyer la police nationale ternie par des bavures et des scandales à répétition. Elle a succédé à Bheki Cele, démis de ses fonctions pour avoir fermé les yeux sur une opération immobilière louche.
Lui-même avait remplacé Jackie Selebi, ancien président d'Interpol et condamné pour corruption. Aujourd’hui, elle n’a pas convaincu.
En un an il y a eu de nombreuses bavures policières dont le décès de 38 mineurs tués par la police à Marikana.
Source : Rfi.fr