Des sièges en velours rouge, des balcons comme à l'opéra et un orgue d'église. Nous sommes dans l'auditorium de la mairie du Cap. C'est le décorum d'une salle de spectacle avec les attributs d'un enceinte parlementaire. Et c'est inédit dans l'histoire politique de l'Afrique du Sud, souligne Moloto Mothapo, porte-parole du Parlement.
« On est en terre inconnue », dit Moloto Mothapo. « On n'a jamais été confronté à la situation où un événement monumental comme le discours sur l’état de la nation doit être organisé ailleurs qu'au Parlement. Après l'incendie, la première chose qu'un des présidents du Parlement a dit, c'est : “Peu importe qui a mis le feu, on ne doit en aucun cas leur permettre de perturber ou de retarder le travail du Parlement”. Même le discours sur l'état de la nation, on ne va pas le repousser.
Devant la mairie du Cap, la fanfare se positionne pour honorer le président Cyril Ramaphosa. Nous sommes le 10 février, jour du discours. Le président fait face aux militaires pour l'hymne national. Il s'engouffre ensuite dans la mairie et monte sur scène pour prononcer son discours devant les parlementaires.
Un transfert déroulé sans accrocs
« Le fait que nous soyons réunis à la mairie du Cap et non au Parlement souligne la détermination des présidents du Parlement et de tous les membres des deux chambres qui ont décidé que le travail de cette institution démocratique devait continuer sans interruption », déclare le président.
Si tout s'est passé sans accrocs, c'est parce que nous sommes au Cap, ville dirigée par l'Alliance démocratique depuis 2006. C'est en tout cas le message que veut faire passer la députée Samantha Graham-Maré, en charge des infrastructures pour le premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique. « Je suis obligée de le dire, combien je suis fière de notre parti, parce qu'en quelques jours l'Alliance démocratique a proposé de mettre des bâtiments à disposition. La ville du Cap a été exemplaire dans son soutien. »
Pourtant, quelques voix s'élèvent pour demander que le Parlement soit reconstruit à Pretoria, la capitale politique d'Afrique du Sud. Une position soutenue notamment par le parti des combattants pour la liberté économique (EFF). Seule une modification de la Constitution permettrait un tel déménagement
« On est en terre inconnue », dit Moloto Mothapo. « On n'a jamais été confronté à la situation où un événement monumental comme le discours sur l’état de la nation doit être organisé ailleurs qu'au Parlement. Après l'incendie, la première chose qu'un des présidents du Parlement a dit, c'est : “Peu importe qui a mis le feu, on ne doit en aucun cas leur permettre de perturber ou de retarder le travail du Parlement”. Même le discours sur l'état de la nation, on ne va pas le repousser.
Devant la mairie du Cap, la fanfare se positionne pour honorer le président Cyril Ramaphosa. Nous sommes le 10 février, jour du discours. Le président fait face aux militaires pour l'hymne national. Il s'engouffre ensuite dans la mairie et monte sur scène pour prononcer son discours devant les parlementaires.
Un transfert déroulé sans accrocs
« Le fait que nous soyons réunis à la mairie du Cap et non au Parlement souligne la détermination des présidents du Parlement et de tous les membres des deux chambres qui ont décidé que le travail de cette institution démocratique devait continuer sans interruption », déclare le président.
Si tout s'est passé sans accrocs, c'est parce que nous sommes au Cap, ville dirigée par l'Alliance démocratique depuis 2006. C'est en tout cas le message que veut faire passer la députée Samantha Graham-Maré, en charge des infrastructures pour le premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique. « Je suis obligée de le dire, combien je suis fière de notre parti, parce qu'en quelques jours l'Alliance démocratique a proposé de mettre des bâtiments à disposition. La ville du Cap a été exemplaire dans son soutien. »
Pourtant, quelques voix s'élèvent pour demander que le Parlement soit reconstruit à Pretoria, la capitale politique d'Afrique du Sud. Une position soutenue notamment par le parti des combattants pour la liberté économique (EFF). Seule une modification de la Constitution permettrait un tel déménagement
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