Frederik de Klerk, le 11 novembre 2009 à Berlin. AFP PHOTO / JOHN MACDOUGALL
En interrogeant Frederik de Klerk sur les combats qui l'ont animé dans sa jeunesse, CNN a emmené l'ancien président sur un terrain glissant.
Après avoir refusé de retirer ses propos, qui tendent à justifier le concept du développement séparé, Frédéric de Klerk s'est finalement exprimé à nouveau, sur la polémique née de sa première interview. Une polémique qui aurait été causée, selon lui, par une mauvaise interprétation de sa pensée.
Dave Stewart, qui a été secrétaire général de M. de Klerk, et qui est aujourd'hui à la tête de sa fondation, vient en renfort de l'ancien président. « Il y a eu des partitions de territoires ailleurs dans le monde, rappelle-t-il. Prenez la Tchécoslovaquie, et plus récemment le Soudan, où les gens du Sud et du Nord se sont vu reconnaitre le droit à l'autodétermination. Mais avec le recul, cette solution était vouée à l'échec. Ici, d'abord parce que la répartition des territoire était injuste, et surtout parce que les Noirs y étaient opposés ».
En 1990, Frederik de Klerk avait démantelé les dix bantoustans (ou territoires autonomes) créées par Hendrick Verwoerd trente ans plus tôt.
Lawson Naidoo, vice-président de la société pour la promotion de la Constitution sud-africaine, souhaite que M. de Klerk retire ses propos et présente des excuses à la nation. « Il a tenté de justifier la ségrégation en disant que les Noirs avaient le droit de vote sur leurs territoires, alors que c'était la désolation sur ces territoires, justifie-t-il. Et puis, sa comparaison avec la Tchécoslovaquie n'a aucun sens. N'oublions pas que les bantoustans et la suprématie raciale étaient les piliers du régime de l'apartheid ».
Ni le gouvernement sud-africain, ni l'ANC n'ont souhaité commenter les propos de Frederik de Klerk, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1993, conjointement avec Nelson Mandela.
Source: RFI
Après avoir refusé de retirer ses propos, qui tendent à justifier le concept du développement séparé, Frédéric de Klerk s'est finalement exprimé à nouveau, sur la polémique née de sa première interview. Une polémique qui aurait été causée, selon lui, par une mauvaise interprétation de sa pensée.
Dave Stewart, qui a été secrétaire général de M. de Klerk, et qui est aujourd'hui à la tête de sa fondation, vient en renfort de l'ancien président. « Il y a eu des partitions de territoires ailleurs dans le monde, rappelle-t-il. Prenez la Tchécoslovaquie, et plus récemment le Soudan, où les gens du Sud et du Nord se sont vu reconnaitre le droit à l'autodétermination. Mais avec le recul, cette solution était vouée à l'échec. Ici, d'abord parce que la répartition des territoire était injuste, et surtout parce que les Noirs y étaient opposés ».
En 1990, Frederik de Klerk avait démantelé les dix bantoustans (ou territoires autonomes) créées par Hendrick Verwoerd trente ans plus tôt.
Lawson Naidoo, vice-président de la société pour la promotion de la Constitution sud-africaine, souhaite que M. de Klerk retire ses propos et présente des excuses à la nation. « Il a tenté de justifier la ségrégation en disant que les Noirs avaient le droit de vote sur leurs territoires, alors que c'était la désolation sur ces territoires, justifie-t-il. Et puis, sa comparaison avec la Tchécoslovaquie n'a aucun sens. N'oublions pas que les bantoustans et la suprématie raciale étaient les piliers du régime de l'apartheid ».
Ni le gouvernement sud-africain, ni l'ANC n'ont souhaité commenter les propos de Frederik de Klerk, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1993, conjointement avec Nelson Mandela.
Source: RFI