A Durban, un véhicule de police stationne devant une usine Toyota en grève, le 20 août 2013. REUTERS/Rogan Ward
Plus aucune voiture ne sort des usines sud-africaines depuis le lundi 19 août. Et pourtant, les constructeurs basés dans le pays espéraient une production record cette année. Il s’agit là d’une grève lancée par le Syndicat national des travailleurs de la métallurgie d'Afrique du Sud (NUMSA ), le deuxième du pays et majoritaire de ce secteur. Il annonce un durcissement du mouvement dès la semaine prochaine avec des manifestations. L’objectif est d’obtenir une hausse des salaires de 14 % quand les constructeurs n’en proposent que 8 ; chaque jour de grève coûte au secteur la somme d’environ 45 millions d’euros.
Et voilà que le Syndicat national des mineurs (NUM), le principal syndicat minier, annonce également une grève pour lundi dans le secteur de la construction. A l’origine là aussi du conflit, un désaccord sur les négociations salariales. NUM exige une augmentation de 13 % cette année et de 14 % l’an prochain quand les entreprises du bâtiment n’en proposent que 6 % cette année et une augmentation indexée sur les hausses des prix pour l’an prochain.
Les augmentations proposées ne compensent pas l’inflation
Difficile d’estimer le coût de l’arrêt de travail des employés de ce secteur, mais tous les chantiers du pays pourraient en pâtir. Le dernier mouvement de grève annoncé concerne les mines d’or. NUM, encore majoritaire dans ce secteur, réclame là aussi 14 % quand la Chambre des mines n’en propose que 4,6 %.
Mais dans ces deux derniers secteurs, comme le soulignent les syndicats, les augmentations proposées par le patronat compensent à peine l’inflation annuelle des prix. Et le dernier chiffre ne devrait pas les calmer : pour le mois de juillet, le taux d’inflation est de 6,35 %.
Source : Rfi.fr
Et voilà que le Syndicat national des mineurs (NUM), le principal syndicat minier, annonce également une grève pour lundi dans le secteur de la construction. A l’origine là aussi du conflit, un désaccord sur les négociations salariales. NUM exige une augmentation de 13 % cette année et de 14 % l’an prochain quand les entreprises du bâtiment n’en proposent que 6 % cette année et une augmentation indexée sur les hausses des prix pour l’an prochain.
Les augmentations proposées ne compensent pas l’inflation
Difficile d’estimer le coût de l’arrêt de travail des employés de ce secteur, mais tous les chantiers du pays pourraient en pâtir. Le dernier mouvement de grève annoncé concerne les mines d’or. NUM, encore majoritaire dans ce secteur, réclame là aussi 14 % quand la Chambre des mines n’en propose que 4,6 %.
Mais dans ces deux derniers secteurs, comme le soulignent les syndicats, les augmentations proposées par le patronat compensent à peine l’inflation annuelle des prix. Et le dernier chiffre ne devrait pas les calmer : pour le mois de juillet, le taux d’inflation est de 6,35 %.
Source : Rfi.fr
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