« Quel âge a votre petit-fils ? Va-t-il à la crèche ? » Masello Radepe est la première personne interrogée ce matin. Cette femme vit avec son fils et son petit-fils qui va à la crèche. Elle n'a pas d'emploi. « Autre question : quels sont vos revenus ? Y compris les aides sociales comme l'allocation Covid de 20 euros... Toutes formes de revenus. »
Taille du foyer, ressources, mode de vie... Masello répond avec un brin de timidité à ces questions intimes. Dans cet hostel vivent environ 6 000 adultes et 3 000 enfants. Certains refuseront de témoigner. « Les gens sont en colère contre le gouvernement, affirme Patronella Brown, une enquêtrice. Ils pensent que c'est l'ANC qui est derrière le recensement, ce qui est faux. Le recensement c'est juste compter les gens. Mais ils voudraient être payés pour être interrogés. »
Lydia Nyatlo, 69 ans, une résidente, a de bonnes raisons d'être en colère. De gros morceaux de poulets décongèlent sur le sol à cause d'une énième panne d'électricité. Il faut la convaincre de répondre aux questions. « Si j'accepte, est-ce que vous pouvez m'assurer que vous allez faire quelque chose pour moi, demande Lydia. Car je suis très en colère, ça suffit les promesses. Demain on est vendredi. Puis samedi et dimanche... On n'aura pas d'eau jusqu'à lundi. Le gouvernement doit faire quelque chose. »
Sentiment d'abandon
Dans ces logements sociaux à 7 euros le mois, le sentiment d'abandon est très grand. Le recensement doit permettre de mieux venir en aide à ces populations marginalisées selon Thabang Masisi, coordinateur du recensement pour le township d'Alexandra.
« En tant que parents, vous devez apprendre à connaître vos enfants, explique-t-il. Vous devez savoir de quoi ils ont besoin, où ça ? Que dois-je faire pour eux, quel est mon budget ? Oui je sais, ça fait beaucoup d'enfants ! Et chacun d'entre eux a des besoins différents. J'adore ces gens, je rêve d'un monde où nous serions tous logés à la même enseigne. »
Le recensement doit durer encore tout le mois de mars, puis recommencer en avril pour rattraper les populations qui sont passées à travers les mailles du filet. Charge ensuite au gouvernement de convertir ces données en bonnes actions.
Taille du foyer, ressources, mode de vie... Masello répond avec un brin de timidité à ces questions intimes. Dans cet hostel vivent environ 6 000 adultes et 3 000 enfants. Certains refuseront de témoigner. « Les gens sont en colère contre le gouvernement, affirme Patronella Brown, une enquêtrice. Ils pensent que c'est l'ANC qui est derrière le recensement, ce qui est faux. Le recensement c'est juste compter les gens. Mais ils voudraient être payés pour être interrogés. »
Lydia Nyatlo, 69 ans, une résidente, a de bonnes raisons d'être en colère. De gros morceaux de poulets décongèlent sur le sol à cause d'une énième panne d'électricité. Il faut la convaincre de répondre aux questions. « Si j'accepte, est-ce que vous pouvez m'assurer que vous allez faire quelque chose pour moi, demande Lydia. Car je suis très en colère, ça suffit les promesses. Demain on est vendredi. Puis samedi et dimanche... On n'aura pas d'eau jusqu'à lundi. Le gouvernement doit faire quelque chose. »
Sentiment d'abandon
Dans ces logements sociaux à 7 euros le mois, le sentiment d'abandon est très grand. Le recensement doit permettre de mieux venir en aide à ces populations marginalisées selon Thabang Masisi, coordinateur du recensement pour le township d'Alexandra.
« En tant que parents, vous devez apprendre à connaître vos enfants, explique-t-il. Vous devez savoir de quoi ils ont besoin, où ça ? Que dois-je faire pour eux, quel est mon budget ? Oui je sais, ça fait beaucoup d'enfants ! Et chacun d'entre eux a des besoins différents. J'adore ces gens, je rêve d'un monde où nous serions tous logés à la même enseigne. »
Le recensement doit durer encore tout le mois de mars, puis recommencer en avril pour rattraper les populations qui sont passées à travers les mailles du filet. Charge ensuite au gouvernement de convertir ces données en bonnes actions.
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