
De nombreuses victimes venaient de la région du Cap oriental, dans le sud-est de l'Afrique du Sud. Au village de Mdumazulu, des milliers d'habitants sont venus célébrer la mémoire de Phumzile, un mineur de 48 ans, tombé sous les balles des policiers. Mais ils ont aussi mis en terre Glorious, sa mère de 79 ans, qui s'est effondrée quand elle a appris la mort de son fils et qui est décédée après avoir vu les images de la tuerie de Marikana.
Tout le monde veut maintenant savoir ce qu'il s'est passé exactement. La justice sud-africaine cherche encore à éclaircir les circonstances du drame. Un tribunal de Pretoria a inculpé 270 mineurs présents sur les lieux de la fusillade pour le meurtre de leurs collègues. Le parquet doit encore s'expliquer sur cette décision. Les avocats des mineurs ont appelé le président Jacob Zuma à les faire libérer. Ce dernier a répondu samedi dans un communiqué qu'il « ne peut accéder à leur demande », en soulignant que la justice était indépendante et qu'une commission d'enquête spéciale avait été mise en place pour faire la lumière sur les événements de Marikana.
RFI
Tout le monde veut maintenant savoir ce qu'il s'est passé exactement. La justice sud-africaine cherche encore à éclaircir les circonstances du drame. Un tribunal de Pretoria a inculpé 270 mineurs présents sur les lieux de la fusillade pour le meurtre de leurs collègues. Le parquet doit encore s'expliquer sur cette décision. Les avocats des mineurs ont appelé le président Jacob Zuma à les faire libérer. Ce dernier a répondu samedi dans un communiqué qu'il « ne peut accéder à leur demande », en soulignant que la justice était indépendante et qu'une commission d'enquête spéciale avait été mise en place pour faire la lumière sur les événements de Marikana.
RFI
Autres articles
-
Au Gabon, l'affaire des déguerpissements prend une tournure politique
-
Afrique du Sud: le président Ramaphosa annonce un dialogue national
-
Visés par le nouveau «travel ban» de Donald Trump, Ndjamena et Brazzaville n'entendent pas se laisser intimider
-
Togo: 56 personnes arrêtées lors des mobilisations du 5 et 6 juin ont été remises en liberté
-
Le groupe paramilitaire russe Wagner quitte le Mali, remplacé par Africa Corps