Ils ont annoncé que leurs fondations respectives se proposent d'ouvrir un "dialogue national''.
C'est la première fois que les trois anciens présidents se retrouvent pour critiquer à mots couverts la gestion du pouvoir de leur controversé successeur Jacob Zuma.
Lors de cette réunion, Thabo Mbeki a évoqué un mal qui ronge la politique et l'économie de l'Afrique du sud.
''Même la rose que notre peuple a planté en 1994 est souffrante aujourd'hui'' a- t- il ajouté.
Mbeki fait référence aux premières élections libres qui ont porté Nelson Mandela au pouvoir.
Frederik de Klerk, a déclaré : ''le problème est que notre président ne respecte plus les devoirs imposés par la Constitution".
Kgalema Motlanthe a lancé pour sa part : "Si nous laissons perdurer ces pratiques politiques malsaines en nous complaisant dans notre silence, l'histoire ne nous le pardonnera jamais".
Le président sud-africain au pouvoir depuis 2009, est mis en cause dans une série d'affaires de corruption.