« Nous sommes une équipe avec beaucoup de joueurs qui sont nouveaux. Chacun peut apporter quelque chose et le moment venu on les mettra. Mais nous ne sommes pas là pour gérer des temps de jeu. Lorsqu'on est une équipe, on ne se préoccupe pas de combien de minutes tel ou tel a disposé, mais de ce que tel ou tel a apporté dans la victoire. Notre souci majeur c'est de voir comment utiliser chaque joueur, en nous demandant ce qu'il peut nous apporter sur tel ou tel autre match. J'ai sept joueurs dont c'est la première compétition et j'avoue que c'est compliqué de distribuer le temps. Là, il y a juste trois d'entre eux, Malèye, Mouhamed et Vieux Ndoye, qui se détachent au niveau du temps de jeu, parce qu'ils font partie des plus expérimentés. Les habitués, ont un grand temps de jeu, sauf Mouhamed Diop et Elhadji Malick Ndiaye. On ne peut pas faire du tâtonnement. Il y a des facteurs qui entrent en jeu pour faire entrer un joueur. Jusque-là, le secteur de la mène et des arrières fonctionne bien. Les ailiers et les grands commencent à sortir la tête de l'eau», dit le coach qui pas plus tard qu’hier n’avait pas manqué de prévenir sur l’adversaire du jour des « Lions ».
« Nous connaissons bien le Rwanda qui a battu le Sénégal en 2009 alors qu'on avait enchaîné trois victoires de suite au tour préliminaire. C'est une équipe redoutable ».
En effet, évoluant dans la poule B Rwanda a contraint aux prolongations le tenant du titre tunisien qui n'a réussi à se défaire d'eux que sur la petite marge de deux points (83-81) lors de la troisième et dernière journée de la phase de poule.
Pour la petite histoire, le Sénégal et le Rwanda se sont rencontrés à deux reprises avec une victoire pour chaque équipe en 2007 et 2009.
Avec APS.