Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a laissé entendre que Clotilde Reiss, la Française de 24 ans retenue en Iran, pourrait faire l'objet d'un échange de prisonniers avec la France. Dans une interview diffusée mardi soir sur France 2, il n'a pas directement répondu à la question du journaliste qui lui demandait quand cette jeune femme, assignée à l'ambassade de France à Téhéran, pourrait s'envoler pour Paris.
Mahmoud Ahmadinejad a toutefois souligné : "J'ai demandé au pouvoir judiciaire de lui accorder le maximum de facilités. Mais il faut que vous sachiez qu'il y a quelques Iraniens qui sont en prison en France depuis des années. Ce sont des prisonniers qui, eux aussi, ont une famille, eux aussi ont un père, une mère." Interrogé sur une éventuelle grâce en faveur de Clotilde Reiss, il a alors répondu : "Malheureusement, nous n'avons vu aucune action du gouvernement français pour venir en aide à ces prisonniers." Est-ce du chantage ? "Si nous cherchions à faire du chantage... il existe des méthodes plus simples", a répondu le président iranien. Selon Le Figaro de mardi , la France pourrait libérer Ali Vakili Rad, un Iranien qui a été reconnu coupable en 1994 de l'assassinat de Chapour Bakhtiar, ancien Premier ministre du chah d'Iran, perpétré trois ans plus tôt.
Clotilde Reiss, libérée sous caution en Iran le 16 août dernier après un mois et demi de prison sous l'accusation d'espionnage, attend son jugement pour pouvoir regagner la France . Passionnée de culture persane , elle est hébergée à l'ambassade de France, dans la capitale iranienne, sous contrôle judiciaire. On ignore dans quel délai se prononcera le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Au cours de l'entretien, le président iranien en a profité pour répondre à Nicolas Sarkozy. Au journaliste qui le faisait réagir à des propos du chef de l'État français tenus fin août, Mahmoud Ahmadinejad a rétorqué : "Ce monsieur Sarkozy s'ingère dans les affaires intérieures de notre nation. Moi aussi j'ai un avis semblable." "Je pense que le peuple français mérite de meilleurs dirigeants. Pour moi, la colère de monsieur Sarkozy n'est pas recevable", a-t-il insisté. Le 31 août, Nicolas Sarkozy avait déclaré à Berlin : "Je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu'il mérite mieux que les dirigeants actuels." Des propos qui n'ont fait qu'accentuer la tension entre Paris et Téhéran.
Source: Le Point
Mahmoud Ahmadinejad a toutefois souligné : "J'ai demandé au pouvoir judiciaire de lui accorder le maximum de facilités. Mais il faut que vous sachiez qu'il y a quelques Iraniens qui sont en prison en France depuis des années. Ce sont des prisonniers qui, eux aussi, ont une famille, eux aussi ont un père, une mère." Interrogé sur une éventuelle grâce en faveur de Clotilde Reiss, il a alors répondu : "Malheureusement, nous n'avons vu aucune action du gouvernement français pour venir en aide à ces prisonniers." Est-ce du chantage ? "Si nous cherchions à faire du chantage... il existe des méthodes plus simples", a répondu le président iranien. Selon Le Figaro de mardi , la France pourrait libérer Ali Vakili Rad, un Iranien qui a été reconnu coupable en 1994 de l'assassinat de Chapour Bakhtiar, ancien Premier ministre du chah d'Iran, perpétré trois ans plus tôt.
Clotilde Reiss, libérée sous caution en Iran le 16 août dernier après un mois et demi de prison sous l'accusation d'espionnage, attend son jugement pour pouvoir regagner la France . Passionnée de culture persane , elle est hébergée à l'ambassade de France, dans la capitale iranienne, sous contrôle judiciaire. On ignore dans quel délai se prononcera le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Au cours de l'entretien, le président iranien en a profité pour répondre à Nicolas Sarkozy. Au journaliste qui le faisait réagir à des propos du chef de l'État français tenus fin août, Mahmoud Ahmadinejad a rétorqué : "Ce monsieur Sarkozy s'ingère dans les affaires intérieures de notre nation. Moi aussi j'ai un avis semblable." "Je pense que le peuple français mérite de meilleurs dirigeants. Pour moi, la colère de monsieur Sarkozy n'est pas recevable", a-t-il insisté. Le 31 août, Nicolas Sarkozy avait déclaré à Berlin : "Je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu'il mérite mieux que les dirigeants actuels." Des propos qui n'ont fait qu'accentuer la tension entre Paris et Téhéran.
Source: Le Point