Aïda Ndiongue est convoquée ce matin à 10 heures à la CREI. Le parquet a estimé que la décision de relaxe dont elle a bénéficié a été « troublante ». Selon certaines informations, le jour même où le Tribunal régional hors classe de Dakar a rendu son délibéré qui a été une relaxe, le Parquet spécial a fait un réquisitoire. Il a estimé que puisque la Commission d’Instruction (CI) de la CREI a refusé de la placer sous mandat de dépôt, arguant que l’ancienne sénatrice libérale a été déjà en détention, maintenant qu’elle a bénéficié d’une décision de relaxe devant le Tribunal correctionnel, qu’elle a donc recouvré la liberté.
Le Parquet spécial a demandé qu’elle soit placée sous contrôle judiciaire et qu’elle se présente devant un greffier une fois par semaine pour signer. Son passeport lui sera retiré elle doit demander l’autorisation de la CREI chaque fois qu’elle veut quitter le pays. Elle doit aussi informer la juridiction spéciale quand elle doit quitter Dakar. Le conseil attire l’attention de l’opinion sur le fait que la CREI ne peut plus prendre des actes valables dans l’affaire Aïda Ndiongue. Parce que la loi sur la CREI prévoit que l’instruction ne peut aller au-delà de six mois.
«Je ne comprend pas les actes de la CREI. Ils sont en dehors des délais légaux. Elle a été inculpée le 28 avril 2014, cela fait plus d’un an que la procédure dure », a expliqué Me Mbaye Jacques Ndiaye, un des conseil de Aïda Ndiongue à "l'As".
Le Parquet spécial a demandé qu’elle soit placée sous contrôle judiciaire et qu’elle se présente devant un greffier une fois par semaine pour signer. Son passeport lui sera retiré elle doit demander l’autorisation de la CREI chaque fois qu’elle veut quitter le pays. Elle doit aussi informer la juridiction spéciale quand elle doit quitter Dakar. Le conseil attire l’attention de l’opinion sur le fait que la CREI ne peut plus prendre des actes valables dans l’affaire Aïda Ndiongue. Parce que la loi sur la CREI prévoit que l’instruction ne peut aller au-delà de six mois.
«Je ne comprend pas les actes de la CREI. Ils sont en dehors des délais légaux. Elle a été inculpée le 28 avril 2014, cela fait plus d’un an que la procédure dure », a expliqué Me Mbaye Jacques Ndiaye, un des conseil de Aïda Ndiongue à "l'As".