L’aide à la presse présente des incohérences, notamment le mode de répartition et les montants alloués à certains titres qui ne reviennent dans les kiosques qu’à l’approche de cet évènement.
La répartition de l’aide à la presse pour l’année 2013 présente des incohérences. Ainsi, en parcourant le tableau indiquant le montant alloué à chaque groupe, organe de presse, radio communautaire et autres régions, on constate par endroits que la répartition a été faite au profit de plusieurs organes qui ne reparaissent que quand le moment de la répartition approche. Sans expliquer les clés de répartition de l’aide, la commission qui a statué sur la question se contente tout simplement de dresser les montants alloués aux différentes entités pour l’année 2012 et cette année. On note qu’un montant assez consistant est alloué à des organes qui ne rempliraient pas le minimum de critères requis pour être considérés comme des organes de presse dignes de ce nom. Une radio comme Nostalgie Fm, par exemple, stagne au montant de 3 500 000 francs pour 2012 et 2013 alors que nombre de radios communautaires qui n’ont pas la même présence sur les ondes, le même taux d’audience, recueillent des montants tournant autour de 2,6 millions de francs Cfa.
On retrouve des sites internet hébergés à l’étranger, qui se voient octroyer plus de 5 millions de francs, tandis que d’autres établis au Sénégal se retrouvent avec une enveloppe moins consistante. Un groupe de presse comme Excaf Télécom, avec tout ce qu’il draine comme stations de radio et autres chaînes de télévision ne se retrouve que, par rapport à l’année dernière, avec une hausse d’un million de francs. Loin d’être exhaustif, ce petit travail d’observation, de constat et de comparaison pousse parfois à se demander si l’arbitrage de la répartition de l’aide à la presse ne s’est pas fait de telle sorte que les nouveaux arrivants soient contentés.
Les groupes de presse et autres entre hausse et baisse
L’enveloppe financière de 530 000 000 de francs Cfa répartie aux organes de presse a connu une hausse pour certaines entreprises de presse et une baisse pour d’autres, par rapport à l’aide de l’an 2012. Des groupes de presse comme Sud communication, Futurs Médias, Origines Sa, Avenir Communication, Le Populaire, Sspp Le Soleil et 3M Comm (L’As) ont vu le montant qui leur a été alloué connaître une hausse entre 500 mille et 2 millions de francs Cfa voir même tripler (pour D Media qui passe de 5 millions en 2012 à 15 millions de francs) pour l’année 2013. Au même moment où d’autres entités comme les groupes Promo Consulting–Rewmi, Walfadjri, Panafricain Systems Production, Tandian enregistrent une baisse consistante comprise entre 7 millions (Promo Consulting-Rewmi) et 2 millions (Tandian).
La répartition de l’aide à la presse pour l’année 2013 présente des incohérences. Ainsi, en parcourant le tableau indiquant le montant alloué à chaque groupe, organe de presse, radio communautaire et autres régions, on constate par endroits que la répartition a été faite au profit de plusieurs organes qui ne reparaissent que quand le moment de la répartition approche. Sans expliquer les clés de répartition de l’aide, la commission qui a statué sur la question se contente tout simplement de dresser les montants alloués aux différentes entités pour l’année 2012 et cette année. On note qu’un montant assez consistant est alloué à des organes qui ne rempliraient pas le minimum de critères requis pour être considérés comme des organes de presse dignes de ce nom. Une radio comme Nostalgie Fm, par exemple, stagne au montant de 3 500 000 francs pour 2012 et 2013 alors que nombre de radios communautaires qui n’ont pas la même présence sur les ondes, le même taux d’audience, recueillent des montants tournant autour de 2,6 millions de francs Cfa.
On retrouve des sites internet hébergés à l’étranger, qui se voient octroyer plus de 5 millions de francs, tandis que d’autres établis au Sénégal se retrouvent avec une enveloppe moins consistante. Un groupe de presse comme Excaf Télécom, avec tout ce qu’il draine comme stations de radio et autres chaînes de télévision ne se retrouve que, par rapport à l’année dernière, avec une hausse d’un million de francs. Loin d’être exhaustif, ce petit travail d’observation, de constat et de comparaison pousse parfois à se demander si l’arbitrage de la répartition de l’aide à la presse ne s’est pas fait de telle sorte que les nouveaux arrivants soient contentés.
Les groupes de presse et autres entre hausse et baisse
L’enveloppe financière de 530 000 000 de francs Cfa répartie aux organes de presse a connu une hausse pour certaines entreprises de presse et une baisse pour d’autres, par rapport à l’aide de l’an 2012. Des groupes de presse comme Sud communication, Futurs Médias, Origines Sa, Avenir Communication, Le Populaire, Sspp Le Soleil et 3M Comm (L’As) ont vu le montant qui leur a été alloué connaître une hausse entre 500 mille et 2 millions de francs Cfa voir même tripler (pour D Media qui passe de 5 millions en 2012 à 15 millions de francs) pour l’année 2013. Au même moment où d’autres entités comme les groupes Promo Consulting–Rewmi, Walfadjri, Panafricain Systems Production, Tandian enregistrent une baisse consistante comprise entre 7 millions (Promo Consulting-Rewmi) et 2 millions (Tandian).