Depuis le lancement de la grande opération de distribution de l'aide alimentaire d'urgence aux populations vulnérables, dans le contexte de crise sanitaire, sur l’étendue du territoire national, plusieurs ménages attendent toujours d’être servis. Au niveau des Parcelles Assainies, après inscription sur les listes, personne n’a reçu de l’aide. Une équipe de Pressafrik est allée tendre son micro à ces familles dans le besoin, qui depuis près de deux mois, attendent leur kit alimentaire du ministre du Développement communautaire, de l'Equité sociale et territoriale.
« Nous avons été recensées, mais jusque là, personnes n’a été convoqué pour recevoir de vivres. Ils nous ont demandés de rester à l’écoute. Ils disent qu’ils sont en train de faire les dépôts des vivres. Au niveau de l’unité 11, personne n’a reçu d'aide alimentaire. Ils nous ont fait savoir que, pour ce qui est de la procédure, après leur recensement, les bénéficiaires recevront un bon chacun, où il sera noté la quantité et les différents types de produits », explique Aminata Thiam ménagère habitante de l’unité 11 des Parcelles Assainies.
Assise devant la porte de sa maison en face d'une table où elle vendait des fruits, elle précise : « Nous vivons une situation difficile. Le travail, le commerce, rien ne marche. Toutes les activités ont été bloquées. Notre petit commerce ne marche plus, car les gens ont peur d’acheter. Alors que c’est ce qui nous permet d’assurer nos dépenses quotidiennes ».
Le Vieux Samba Ba, assis sur un matelas à même le sol, dans la cours de sa maison, humant tranquillement l’air, emprunte le même ton que la dame Thiam. « Je ne fais que contempler et observer. Jusque-là, nous n’avons rien entendu ni de recevoir quelque chose », martèle-il. Un avis soutenu par son cohabitant Tombon Kandé ouvrier de son état.
La confection des bons d'enlèvement retarderait la distribution
Si l'on en croit ce responsable, c'est 607 ménages recensés qui attendent depuis plus d'un mois à l'Unité 10 des Parcelles. Délégué de quartier à l’Unité 10 des Parcelles Assainies, El Hadji Moustapha Diémé tente d'expliquer ce retard dans la distribution des vivres. A l’en croire, ils sont entrain de faire les bons d’enlèvement. « D’abord il y'avait le comité de ciblage qui s’est réuni depuis le 16 avril, et le 17 nous avons commencé à faire le travail. Et dans chaque maison le comité est passé. Il fallait d’abord la liste des boursières, en suite cibler les gens démunies. Il fallait aussi remettre à qui de droit les listes », dit-il.
M. Diémé précise : « Ce que j’ai eu comme renseignements, ils seraient en train de faire les bons d’enlèvement. Une fois disponibles, ils seront transmis aux comités, les chefs de quartier, qui vont à leur tour, remettre aux bénéficiaires. A ce moment, on procédera à la distribution. Pour le moment, nous sommes à l’écoute. Au niveau de l’Unité 10, nous avons reçu un quota de 451 ménages, en dehors de la liste des plus démunies qui est à 156. Soit un total de 607 ménages. Pour la distribution des vivres, il y a quatre groupes: A, B, C, D avec comme premier groupe la lettre A qui regroupe les unités 08-09-10-et 11. Et nous devons retirer nos vivres à l'école de l'Unité 08 C. Il y a dans les 20 unités, 05 groupes ».
Il s’agit de la plus grande opération logistique du pays depuis son indépendance, qui consiste de faire parvenir 100 000 tonnes de denrées alimentaires diverses à un million de ménages, soit 8 millions de Sénégalais, sur l’étendue du territoire. L’Armée, la Gendarmerie et la Police sont appelées à la rescousse pour sécuriser l’acheminement et la distribution, comme l’a précisé le président de la République Macky Sall lors de la cérémonie de lancement.
Cependant, bon nombre de familles attendent toujours de bénéficier de cette aide. Alors que le ministre Mansour Faye et non moins beau-frère du chef de l'Etat, tout en sueur devant les caméras, avait reconnu ne pas pouvoir respecter le délai de 15 jours fixé par Macky Sall, plus d'un mois après, la distribution des vivres est plus proche d'un fiasco scandaleux. Les Sénégalais se demandent par où sont passées les tonnes riz devant lesquelles leur Président déambulait si fièrement au Port de Dakar en avril dernier.
« Nous avons été recensées, mais jusque là, personnes n’a été convoqué pour recevoir de vivres. Ils nous ont demandés de rester à l’écoute. Ils disent qu’ils sont en train de faire les dépôts des vivres. Au niveau de l’unité 11, personne n’a reçu d'aide alimentaire. Ils nous ont fait savoir que, pour ce qui est de la procédure, après leur recensement, les bénéficiaires recevront un bon chacun, où il sera noté la quantité et les différents types de produits », explique Aminata Thiam ménagère habitante de l’unité 11 des Parcelles Assainies.
Assise devant la porte de sa maison en face d'une table où elle vendait des fruits, elle précise : « Nous vivons une situation difficile. Le travail, le commerce, rien ne marche. Toutes les activités ont été bloquées. Notre petit commerce ne marche plus, car les gens ont peur d’acheter. Alors que c’est ce qui nous permet d’assurer nos dépenses quotidiennes ».
Le Vieux Samba Ba, assis sur un matelas à même le sol, dans la cours de sa maison, humant tranquillement l’air, emprunte le même ton que la dame Thiam. « Je ne fais que contempler et observer. Jusque-là, nous n’avons rien entendu ni de recevoir quelque chose », martèle-il. Un avis soutenu par son cohabitant Tombon Kandé ouvrier de son état.
La confection des bons d'enlèvement retarderait la distribution
Si l'on en croit ce responsable, c'est 607 ménages recensés qui attendent depuis plus d'un mois à l'Unité 10 des Parcelles. Délégué de quartier à l’Unité 10 des Parcelles Assainies, El Hadji Moustapha Diémé tente d'expliquer ce retard dans la distribution des vivres. A l’en croire, ils sont entrain de faire les bons d’enlèvement. « D’abord il y'avait le comité de ciblage qui s’est réuni depuis le 16 avril, et le 17 nous avons commencé à faire le travail. Et dans chaque maison le comité est passé. Il fallait d’abord la liste des boursières, en suite cibler les gens démunies. Il fallait aussi remettre à qui de droit les listes », dit-il.
M. Diémé précise : « Ce que j’ai eu comme renseignements, ils seraient en train de faire les bons d’enlèvement. Une fois disponibles, ils seront transmis aux comités, les chefs de quartier, qui vont à leur tour, remettre aux bénéficiaires. A ce moment, on procédera à la distribution. Pour le moment, nous sommes à l’écoute. Au niveau de l’Unité 10, nous avons reçu un quota de 451 ménages, en dehors de la liste des plus démunies qui est à 156. Soit un total de 607 ménages. Pour la distribution des vivres, il y a quatre groupes: A, B, C, D avec comme premier groupe la lettre A qui regroupe les unités 08-09-10-et 11. Et nous devons retirer nos vivres à l'école de l'Unité 08 C. Il y a dans les 20 unités, 05 groupes ».
Il s’agit de la plus grande opération logistique du pays depuis son indépendance, qui consiste de faire parvenir 100 000 tonnes de denrées alimentaires diverses à un million de ménages, soit 8 millions de Sénégalais, sur l’étendue du territoire. L’Armée, la Gendarmerie et la Police sont appelées à la rescousse pour sécuriser l’acheminement et la distribution, comme l’a précisé le président de la République Macky Sall lors de la cérémonie de lancement.
Cependant, bon nombre de familles attendent toujours de bénéficier de cette aide. Alors que le ministre Mansour Faye et non moins beau-frère du chef de l'Etat, tout en sueur devant les caméras, avait reconnu ne pas pouvoir respecter le délai de 15 jours fixé par Macky Sall, plus d'un mois après, la distribution des vivres est plus proche d'un fiasco scandaleux. Les Sénégalais se demandent par où sont passées les tonnes riz devant lesquelles leur Président déambulait si fièrement au Port de Dakar en avril dernier.