Une trajectoire leur avait été promise pour décembre 2017. C’est finalement ce jeudi que les ONG vont obtenir les premières réponses aux questions qu’elles posent depuis des semaines.
Présidé par le Premier ministre, ce comité interministériel va entériner un changement notable dans la répartition de l’aide française : la part des dons va augmenter, ce qui permettra de recentrer l’aide vers les zones les moins avancées et notamment vers les pays du Sahel.
Changement de stratégie
Un vrai changement de stratégie. Jusqu’à présent l’aide française, surtout en bilatérale, était majoritairement constitué de prêts, ce qui profitait essentiellement aux pays émergents.
Philippe Jahshan, président de Coordination SUD (pour Solidarité urgence développement), un groupe membre de 165 ONG françaises : « Il y a une prise de conscience que cela ne peut pas continuer comme ça, que s’il faut avoir des marges, notamment quand le président de la République affirme des priorités en matière d’éducation etc., que cela ne pourra pas se faire sans l’augmentation de la part de dons, relève Philippe Jahshan, président de Coordination SUD (pour Solidarité urgence développement), un groupe membre de 165 ONG françaises. Il y a cette prise de conscience, maintenant cela ne signifie rien en termes de volume. Nous, nous disons que l’augmentation de l’aide, pour atteindre 0,55 % en 2022, c’est au moins un milliard, voire un milliard trois par an. 80 % de cette part doit être en dons pour rééquilibrer aujourd’hui la balance. »
La question du financement
Comment financer au final cette augmentation ? Ce comité interministériel devrait répondre à la question en détaillant la trajectoire budgétaire des quatre premières années.
Mais le sujet provoque visiblement des tiraillements en interne. Selon un député de la majorité, Bercy trainerait des pieds. Le ministère du budget étant peu favorable à une telle augmentation de l’aide au développement. Ce même député d’ajouter alors, déterminé : « C’est une bataille qu’il va nous falloir tenir pendant quatre ans. »
Présidé par le Premier ministre, ce comité interministériel va entériner un changement notable dans la répartition de l’aide française : la part des dons va augmenter, ce qui permettra de recentrer l’aide vers les zones les moins avancées et notamment vers les pays du Sahel.
Changement de stratégie
Un vrai changement de stratégie. Jusqu’à présent l’aide française, surtout en bilatérale, était majoritairement constitué de prêts, ce qui profitait essentiellement aux pays émergents.
Philippe Jahshan, président de Coordination SUD (pour Solidarité urgence développement), un groupe membre de 165 ONG françaises : « Il y a une prise de conscience que cela ne peut pas continuer comme ça, que s’il faut avoir des marges, notamment quand le président de la République affirme des priorités en matière d’éducation etc., que cela ne pourra pas se faire sans l’augmentation de la part de dons, relève Philippe Jahshan, président de Coordination SUD (pour Solidarité urgence développement), un groupe membre de 165 ONG françaises. Il y a cette prise de conscience, maintenant cela ne signifie rien en termes de volume. Nous, nous disons que l’augmentation de l’aide, pour atteindre 0,55 % en 2022, c’est au moins un milliard, voire un milliard trois par an. 80 % de cette part doit être en dons pour rééquilibrer aujourd’hui la balance. »
La question du financement
Comment financer au final cette augmentation ? Ce comité interministériel devrait répondre à la question en détaillant la trajectoire budgétaire des quatre premières années.
Mais le sujet provoque visiblement des tiraillements en interne. Selon un député de la majorité, Bercy trainerait des pieds. Le ministère du budget étant peu favorable à une telle augmentation de l’aide au développement. Ce même député d’ajouter alors, déterminé : « C’est une bataille qu’il va nous falloir tenir pendant quatre ans. »