"Les autorités françaises disent depuis plusieurs jours qu'il faut être d'une extrême prudence", a-t-il commenté sur RTL. "Je vous rappelle que nos avions et nos bâtiments n'avaient rien vu, ce sont nos amis brésiliens qui avaient vu des choses qu'ils pensaient être, qu'ils avaient affirmé venir de cet avion".
Jeudi après-midi, l'armée de l'air brésilienne avait annoncé que l'un de ses hélicoptères avait répêché une palette de chargement provenant de l'appareil. Mais six heures plus tard, le général Ramon Cardoso de l'armée de l'air brésilienne a expliqué que cette palette était en bois et que l'A330 ne transportait pas de palette en bois. "Jusqu'à présent, aucune pièce de l'avion n'a été récupérée", a-t-il déclaré à la presse.
"C'est une mauvaise nouvelle, on eût préféré que cela vienne de l'avion et qu'on ait des informations", a souligné vendredi Dominique Bussereau. "Il va falloir poursuivre les recherches".
"Notre objectif principal c'est de mettre la main sur les boîtes noires, les enregistreurs de données" mais "le temps joue contre nous puisque la durée de vie du message sonore est de trente jours", a rappelé le secrétaire d'Etat aux Transports. "Il faut tout faire pour retrouver le plus rapidement les enregistreurs de vol".
Interrogé sur l'attitude du Brésil, Dominique Bussereau a estimé qu'"il ne s'agit pas de critiquer celles et ceux qui sont avec nous frères dans la douleur et qui nous apportent leur concours". "Les Brésiliens nous apportent une aide de grand coeur". AP
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