Aissata Tall Sall, députée de Takku Wallu, a exprimé, ce lundi 24 décembre à l'Assemblée nationale ses préoccupations concernant la loi de finances rectificatives, soulignant plusieurs incohérences et violations des principes financiers. Elle a commencé par évoquer l'importance de la loi de finances initiale, qui, selon elle, n'a pas été respectée dans le cadre de cette révision. Elle a insisté sur le fait que, bien que des dépenses imprévues comme celles liées aux inondations et aux élections aient surgi, cela ne justifie pas "les dérives observées".
Selon Aissata Tall Sall, l'une des premières violations concerne l'approbation des crédits nécessaires avant même que la loi de finance rectificative ne soit votée. Elle a comparé cela à un enfant prenant de l'argent dans la poche de son père, le dépensant, puis revenant demander davantage. "C'est comme si un enfant venait prendre 10 000 francs de son père, les dépensait et revenait lui dire qu'il a besoin de plus", a-t-elle illustré.
Elle a également critiqué l'augmentation des dépenses dans la loi de finance rectificative, notamment les dépenses de fonctionnement, qui passent de 1 571 milliards à 1 676 milliards, soit une hausse de 184 milliards. "Pourquoi, dans cette période de resserrement budgétaire, augmentez-vous les dépenses de fonctionnement ?", a-t-elle interrogé. Elle a souligné que ces augmentations concernent des postes liés au confort, au prestige, comme les bureaux et le matériel, alors que l'on demande au peuple sénégalais de serrer la ceinture.
Par ailleurs, Aissata Tall Sall a relevé que, malgré la réduction des recettes, les dépenses d'investissement, qui sont cruciales pour le développement, ont été réduites. Cela, selon elle, témoigne d'une gestion financière incohérente, où l'accent est mis sur le fonctionnement au détriment de l'investissement productif.
Elle a aussi rappelé que, selon la loi organique, la loi de finance rectificative devrait être présentée en cours d'exercice. Or, l'exercice budgétaire touche bientôt à sa fin, et la loi n'est soumise qu'à la dernière minute, ce qui, pour elle, constitue une violation des principes de la gestion publique.
Enfin, Aissata Tall Sall a évoqué les projections de déficit, soulignant que le Gouvernement prévoit un déficit de 3% du PIB d'ici 2027, conformément aux critères de convergence de l'UEMOA. Cependant, elle a souligné que le projet Sénégal 2050 prévoit une situation financière difficile, avec un accroissement du déficit, ce qui pose la question de la viabilité de ces prévisions à long terme.
Selon Aissata Tall Sall, l'une des premières violations concerne l'approbation des crédits nécessaires avant même que la loi de finance rectificative ne soit votée. Elle a comparé cela à un enfant prenant de l'argent dans la poche de son père, le dépensant, puis revenant demander davantage. "C'est comme si un enfant venait prendre 10 000 francs de son père, les dépensait et revenait lui dire qu'il a besoin de plus", a-t-elle illustré.
Elle a également critiqué l'augmentation des dépenses dans la loi de finance rectificative, notamment les dépenses de fonctionnement, qui passent de 1 571 milliards à 1 676 milliards, soit une hausse de 184 milliards. "Pourquoi, dans cette période de resserrement budgétaire, augmentez-vous les dépenses de fonctionnement ?", a-t-elle interrogé. Elle a souligné que ces augmentations concernent des postes liés au confort, au prestige, comme les bureaux et le matériel, alors que l'on demande au peuple sénégalais de serrer la ceinture.
Par ailleurs, Aissata Tall Sall a relevé que, malgré la réduction des recettes, les dépenses d'investissement, qui sont cruciales pour le développement, ont été réduites. Cela, selon elle, témoigne d'une gestion financière incohérente, où l'accent est mis sur le fonctionnement au détriment de l'investissement productif.
Elle a aussi rappelé que, selon la loi organique, la loi de finance rectificative devrait être présentée en cours d'exercice. Or, l'exercice budgétaire touche bientôt à sa fin, et la loi n'est soumise qu'à la dernière minute, ce qui, pour elle, constitue une violation des principes de la gestion publique.
Enfin, Aissata Tall Sall a évoqué les projections de déficit, soulignant que le Gouvernement prévoit un déficit de 3% du PIB d'ici 2027, conformément aux critères de convergence de l'UEMOA. Cependant, elle a souligné que le projet Sénégal 2050 prévoit une situation financière difficile, avec un accroissement du déficit, ce qui pose la question de la viabilité de ces prévisions à long terme.