En marge de la conférence de presse tenue ce mardi 20 février 2024, Me Aïssata Tall, ministre de la Justice a été interrogée sur les enquêtes lors des manifestations qui ont occasionné des morts entre 2021 et maintenant. La garde des Sceaux indique que les enquêtes sont en cours y compris les trois (3) derniers issus des manifestations contre le report de la présidentielle.
« Les enquêtes sont en cours et elles sont en train de se dérouler y compris encore les trois derniers décès qu’on a eu en 2024, à Saint-Louis il y a une enquête, à Dakar il y a une enquête et à Ziguinchor. Quand ces enquêtes sont menées d’ailleurs, le ministre n’intervient pas. Dès l’instant que le procureur est au courant automatiquement, c’est lui qui ouvre une enquête », a fait savoir Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice.
À noter que depuis mars 2021, le Sénégal vit une répression violente des manifestations. Plusieurs manifestations ont été notées après la convocation du leader du parti dissout Pastef, Ousmane Sonko, dans l’affaire Sweet Beauty. Plus d’une dizaine de personnes y ont perdu la vie. Le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, avait annoncé, à l’époque, exactement en avril de la même année, la création d’une Commission d’enquête indépendante et impartiale.
Plusieurs mois après cette annonce, il n’en est rien. Aucune commission n’a vu le jour ; les familles continuent d’enterrer leurs victimes sans aucun espoir que le (ou les) coupable soit identifié et puni, conformément à la loi.
La condamnation du maire de Ziguinchor pour corruption de la jeunesse dans cette affaire, a aussi occasionné des décès, en juin 2023.
Le report de la présidentielle a déjà occasionné trois morts, des jeunes à la fleur de l’âge, emportés par des balles perdues. Landing Camara Diedhiou atteint à Ziguinchor, Alpha Yoro Tounkara, étudiant en deuxième année de Licence 2 de Géographie à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a lui aussi perdu la vie après avoir reçu une balle. Le marchand ambulant Modou Gueye est atteint à Colobane sur son chemin de retour du travail.
Bientôt une dizaine de jours après ces décès, qui sont la conséquence des manifestations du vendredi 9 février 2024, aucune réaction officielle, à part les condamnations de politiques, d’organisations de défense de droits de l’homme et celle des Nations Unies (ONU).
« Les enquêtes sont en cours et elles sont en train de se dérouler y compris encore les trois derniers décès qu’on a eu en 2024, à Saint-Louis il y a une enquête, à Dakar il y a une enquête et à Ziguinchor. Quand ces enquêtes sont menées d’ailleurs, le ministre n’intervient pas. Dès l’instant que le procureur est au courant automatiquement, c’est lui qui ouvre une enquête », a fait savoir Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice.
À noter que depuis mars 2021, le Sénégal vit une répression violente des manifestations. Plusieurs manifestations ont été notées après la convocation du leader du parti dissout Pastef, Ousmane Sonko, dans l’affaire Sweet Beauty. Plus d’une dizaine de personnes y ont perdu la vie. Le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, avait annoncé, à l’époque, exactement en avril de la même année, la création d’une Commission d’enquête indépendante et impartiale.
Plusieurs mois après cette annonce, il n’en est rien. Aucune commission n’a vu le jour ; les familles continuent d’enterrer leurs victimes sans aucun espoir que le (ou les) coupable soit identifié et puni, conformément à la loi.
La condamnation du maire de Ziguinchor pour corruption de la jeunesse dans cette affaire, a aussi occasionné des décès, en juin 2023.
Le report de la présidentielle a déjà occasionné trois morts, des jeunes à la fleur de l’âge, emportés par des balles perdues. Landing Camara Diedhiou atteint à Ziguinchor, Alpha Yoro Tounkara, étudiant en deuxième année de Licence 2 de Géographie à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a lui aussi perdu la vie après avoir reçu une balle. Le marchand ambulant Modou Gueye est atteint à Colobane sur son chemin de retour du travail.
Bientôt une dizaine de jours après ces décès, qui sont la conséquence des manifestations du vendredi 9 février 2024, aucune réaction officielle, à part les condamnations de politiques, d’organisations de défense de droits de l’homme et celle des Nations Unies (ONU).
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