Douze partis politiques, qui soutenaient Ali Benflis pendant la campagne, ont créé le pôle des forces pour le changement.
Parmi ces partis, celui de Mohamed Hadef, politologue, et surtout, El-Islah, un parti islamiste très présent sur le terrain. Ali Benflis le répète depuis plusieurs jours, ce pôle refuse de reconnaître les résultats de l’élection à cause de la fraude. Une fraude massive et préalable, selon eux. Les membres de ce rassemblement envisagent aussi d’ouvrir le dialogue à d’autres partenaires, et spécifiquement au Front du Boycott.
Le Front du Boycott réunit de son côté plus d’une dizaine de partis, dont les principaux partis islamistes du pays qui ont refusé de participer à l’élection présidentielle. L’objectif, clairement affiché par Ali Benflis, est d’arriver uni à la prochaine élection, que ce soit dans cinq ans, ou lors d’une élection anticipée.
Mais ce pôle a deux faiblesses. D’abord, il ne réunit que de petits partis politiques, mal implantés dans le pays. Et puis surtout, il n'intègre pour le moment aucune personnalité de la société civile. Or la défiance de la population est aujourd’hui très importante. Plus de dix millions d’Algériens n’ont pas voté jeudi dernier.
Source : Rfi.fr