Karim Tabbou sortira de prison le 26 mars. Le leader de l'Union démocratique et sociale, parti d'opposition non enregistré, restera donc encore deux semaines derrière les barreaux, le temps de purger l'intégralité de ses six mois de prison ferme puisqu'il est en détention depuis le 26 septembre dernier. La peine prononcée ce midi est finalement moins sévère que celle requise par le procureur qui avait demandé quatre ans de prison ferme, et 200 000 dinars d'amende.
Karim Tabbou est une figure du mouvement de contestation contre le régime algérien. La justice lui reprochait notamment ses appels à manifester, et ses publications sur les réseaux sociaux, allant dans le sens des revendications populaires.
« Durcissement de la répression »
Côté société civile, le vice-président de la Ligue algérienne des droits de l'homme, Saïd Salhi se dit « très surpris » par cette condamnation. « Il faut y voir un durcissement de la répression », explique-t-il. Il dénonce « un retournement de situation »(...) au moment où les Algériens « attendent une ouverture et des mesures d'apaisement ».
Les soutiens de Karim Tabbou étaient d'ailleurs au rendez-vous ce mercredi matin devant le tribunal Sidi M’Hamed. Plusieurs vidéos relayées sur les réseaux sociaux montraient des dizaines de personnes, scandant des slogans de soutien en faveur de l'opposant.
Karim Tabbou est une figure du mouvement de contestation contre le régime algérien. La justice lui reprochait notamment ses appels à manifester, et ses publications sur les réseaux sociaux, allant dans le sens des revendications populaires.
« Durcissement de la répression »
Côté société civile, le vice-président de la Ligue algérienne des droits de l'homme, Saïd Salhi se dit « très surpris » par cette condamnation. « Il faut y voir un durcissement de la répression », explique-t-il. Il dénonce « un retournement de situation »(...) au moment où les Algériens « attendent une ouverture et des mesures d'apaisement ».
Les soutiens de Karim Tabbou étaient d'ailleurs au rendez-vous ce mercredi matin devant le tribunal Sidi M’Hamed. Plusieurs vidéos relayées sur les réseaux sociaux montraient des dizaines de personnes, scandant des slogans de soutien en faveur de l'opposant.
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