Les deux pays partagent près de 1000 kilomètres de frontières ayant de grands espaces désertiques dont il faut assurer la sécurité, a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou à l'issue d'un entretien lundi avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika.
Le dossier sécuritaire a dominé les discussions entre les délégations algériennes et nigériennes.
Le ministre nigérien de la défense Karidjo Mahamadou a indiqué que la situation sécuritaire dans la zone sahélo-saharienne est sous contrôle et qu'un plan visant l'éradication de la menace terroriste est en phase de finalisation.
Dimanche, le chef de la diplomatie nigérienne Mohammed Bazoum a évoqué la présence de bases terroristes dans le sud de la Libyen, il a prôné une réflexion commune sur la solution à apporter aux groupes terroristes actifs dans la zone sahélo-saharienne.
L'Algérie et le Niger avec le Mali et la Mauritanie font partie du CEMOC, le Comité d'Etat major opérationnel conjoint.
Celui-ci a indiqué au terme d'une réunion le 8 janvier à Tamanrasset dans le Sahara algérien que les conditions sécuritaires dans l'espace sahélo-saharien ne peuvent être pris en charge que par les pays membres du CEMOC.