Les violences ont commencé après la mort d’un jeune Touareg. Des membres de sa tribu s’en sont pris à un commerçant arabe. Les deux communautés se sont alors affrontées jusqu’au milieu de l’après-midi. Certains étaient munis de sabres artisanaux, d’autres de grands couteaux.
Les dégâts sont très importants. Des commerces pillés, des habitations détruites et des véhicules incendiés. Les forces de sécurité algériennes ont été surprises par la violence des affrontements et elles n’ont pas pu intervenir tout de suite.
Des inondations qui ont exacerbé les tensions
Bordj Badji Mokhtar est une ville normalement calme, parce que la gendarmerie y est très présente. Une caserne est installée au centre de la ville, alors que dans le reste du pays, les gendarmes sont à l’écart des agglomérations. Les militaires sont aussi très visibles, en raison de la proximité avec la frontière malienne. Mais ces derniers jours, des inondations ont déjà détruit plus de 200 maisons et fait 11 blessés, ce qui a exacerbé la colère de la population.
Le calme est finalement revenu après l’intervention des gendarmes. Le préfet de la région s’est également déplacé. Mais les forces de sécurité ont reçu l’ordre de rester vigilantes.
Source : Rfi.fr