Vingt-huit pays, les Nations unies et l’Union européenne sont réunis à Oran, pour la deuxième session du groupe de travail sur le Sahel, qui dépend du Forum mondial de lutte contre le terrorisme. Cet instrument de discussion entre Etats a été créé en 2011.
L’objectif, ce lundi 24 juin, est de réactualiser les orientations en tenant compte des crises maliennes et libyennes. Parmi les invités, des experts en renseignements, des représentants diplomatiques de pays africains et occidentaux et le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, Michel Reyberand.
Le credo algérien : pas de rançon
La première rencontre avait eu lieu à Alger. Cette fois c’est à Oran. Pour la presse algérienne, si le pays accorde de l’importance à cet événement, c’est pour faire entendre sa principale revendication : « pas de paiement de rançon ».
Pour autant, les diplomates étrangers présents à Oran avouent que ce forum sert principalement à échanger des points de vue. Pour eux, pas question de prendre des décisions politiques.
Le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) fait reparler de lui, et des otages algériens qu'il retient. Il menace, et fait une propostion à Alger.