Les slogans sont toujours hostiles au régime et même au président démissionnaire. Abdelaziz Bouteflika a adressé au peuple une lettre d’excuses cette semaine et la réponse de la rue est claire : il n’y aura pas de pardon.
Le départ des « 3 B »
Très tôt ce vendredi matin, les rassemblements ont commencé à Alger. Le contraste est saisissant entre le sérieux des revendications et l’ambiance de fête qui règne dans la capitale. L’emblématique place de la Grande Poste est déjà noire de monde. Les Algériens veulent désormais le départ de ceux qu’ils ont baptisés les « 3 B » : Abdelkader Bensalah, Noureddine Bedoui et Tayeb Belaiz, respectivement président du Sénat, Premier ministre et président du Conseil constitutionnel.
Hors de question que ces trois responsables mènent la transition en Algérie. « Nous voulons de nouveaux visages, un nouveau départ », insistent les Algériens interrogés ce matin. Ce sont des habitants de la capitale, mais il y a aussi une population importante qui converge des villes voisines. Leur volonté est que les femmes et les hommes qui incarnent ce mouvement populaire, pacifique, participent à la construction d’une nouvelle Algérie, débarrassée totalement de son ancien régime.
« On a dit tout le monde, c’est tout le monde »
Sur la place Maurice Audin, dans le cœur du centre-ville, l’énorme banderole a été déployée où il est écrit « Le peuple veut une République civile avec les principes de novembre ». C’est d’abord un message pour l’armée. Ahmed Gaïd Salah, le chef d’état-major. Certains manifestants disent qu’ils ne veulent pas de lui à la tête du pays, ne veulent pas que l’armée prenne un rôle plus important par la suite. Mais cette banderole, c’est aussi une référence à l’histoire, à l’histoire de la révolution qui a débuté en novembre 1954.
Aujourd’hui, des manifestants portent des images, des figures de la guerre d’Indépendance. Certains ont même imprimé des tee-shirts avec les portraits des martyrs de cette guerre. La référence à l’histoire de l’Indépendance est partout avec un message important : les manifestants estiment qu’il faut prendre son indépendance par rapport au pouvoir d’aujourd’hui et ils demandent toujours le départ de tout le système, de tous ses représentants. Et sur cette même place Maurice Audin, une deuxième banderole a été accrochée. Et il y est écrit : « On a dit tout le monde, c’est tout le monde ».
Le départ des « 3 B »
Très tôt ce vendredi matin, les rassemblements ont commencé à Alger. Le contraste est saisissant entre le sérieux des revendications et l’ambiance de fête qui règne dans la capitale. L’emblématique place de la Grande Poste est déjà noire de monde. Les Algériens veulent désormais le départ de ceux qu’ils ont baptisés les « 3 B » : Abdelkader Bensalah, Noureddine Bedoui et Tayeb Belaiz, respectivement président du Sénat, Premier ministre et président du Conseil constitutionnel.
Hors de question que ces trois responsables mènent la transition en Algérie. « Nous voulons de nouveaux visages, un nouveau départ », insistent les Algériens interrogés ce matin. Ce sont des habitants de la capitale, mais il y a aussi une population importante qui converge des villes voisines. Leur volonté est que les femmes et les hommes qui incarnent ce mouvement populaire, pacifique, participent à la construction d’une nouvelle Algérie, débarrassée totalement de son ancien régime.
« On a dit tout le monde, c’est tout le monde »
Sur la place Maurice Audin, dans le cœur du centre-ville, l’énorme banderole a été déployée où il est écrit « Le peuple veut une République civile avec les principes de novembre ». C’est d’abord un message pour l’armée. Ahmed Gaïd Salah, le chef d’état-major. Certains manifestants disent qu’ils ne veulent pas de lui à la tête du pays, ne veulent pas que l’armée prenne un rôle plus important par la suite. Mais cette banderole, c’est aussi une référence à l’histoire, à l’histoire de la révolution qui a débuté en novembre 1954.
Aujourd’hui, des manifestants portent des images, des figures de la guerre d’Indépendance. Certains ont même imprimé des tee-shirts avec les portraits des martyrs de cette guerre. La référence à l’histoire de l’Indépendance est partout avec un message important : les manifestants estiment qu’il faut prendre son indépendance par rapport au pouvoir d’aujourd’hui et ils demandent toujours le départ de tout le système, de tous ses représentants. Et sur cette même place Maurice Audin, une deuxième banderole a été accrochée. Et il y est écrit : « On a dit tout le monde, c’est tout le monde ».