L'information a été confirmée, ce mardi dans la matinée, officiellement par l'armée algérienne. Abdelmalek Gouri serait mort. Il était le dirigeant de Jund al-Khalifa, la dissidence d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a fait allégeance à l'organisation Etat islamique l’été dernier. Il avait, entre autres, revendiqué en septembre l'enlèvement et l'exécution quelques jours plus tard du Français Hervé Gourdel. Un acte commis en représailles, selon le groupe islamiste, des frappes françaises contre l’EI en Irak.
Plusieurs médias annonçaient ce mardi matin qu'Abdelmalek Gouri avait été tué dans la nuit de lundi à mardi avec deux autres jihadistes près d'Alger. L'armée a indiqué qu’effectivement l'opération avait eu lieu à Isser, dans le secteur de Boumerdès, à 60 kilomètres à l'est de la capitale.
Le groupe Jund al-Khalifa est composé essentiellement d'anciens membres d'Aqmi, actifs dans la région d'Alger et en Kabylie. Abdelmalek Gouri, de son vrai nom Khaled Abou Souleimane, a été l'un des anciens bras droits du chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Il avait également fait partie de la katiba d'Aqmi à l'origine des attentats-suicide contre le palais du gouvernement et un bâtiment de l'ONU en 2007 à Alger.