Abdelaziz Bouteflika a été admis à l’Hôpital du Val-de-Grâce, à Paris, le 27 avril 2013. REUTERS/Louafi Larbi
Depuis le dernier remaniement ministériel - la semaine dernière - de plus en plus de voix s'élèvent en Algérie pour dénoncer une confiscation du pouvoir. « L'équipe n'est rien d'autre qu'un comité de soutien », déclarait, lundi 16 septembre, l'ancien ministre Abdelaziz Rahabi lors d'une conférence-débat organisée à l'initiative du journal Liberté.
Tous les ministères de souveraineté sont occupés par des proches d'Abdelaziz Bouteflika, ce qui constitue un signe de plus pour tous ceux qui pensent déjà que le président ne quittera pas le pouvoir en 2014.
Concrètement, deux options seraient en discussion : celle d'une nouvelle candidature du chef de l'Etat en avril prochain, en vue d'un quatrième mandat. Seulement Abdelaziz Bouteflika se remet difficilement de son accident vasculaire cérébral du mois d'avril. Difficile d'imaginer qu'il puisse s'engager dans une campagne électorale mais, précise un observateur, « si besoin, ses proches nommés au gouvernement sauront préparer un scrutin sur mesure ».
Une autre option qui semble aujourd'hui la plus plausible, même si elle n'est pas tranchée, précise Adlène Meddi, rédacteur en chef du journal El Watan Week-end, serait de changer une nouvelle fois la Constitution, pour passer d'un quinquennat à un septennat. Autrement dit, prolonger le mandat de deux ans, sans passer par les urnes.
« Bouteflika veut une présidence à vie »
Ce scénario pourrait être accompagné de la nomination d'un vice-président qui expédierait les affaires courantes, assure un politologue algérien, sous couvert d'anonymat.
« C'est l'option idéale et la plus commode, même si ce n'est pas très orthodoxe », dit-il avant d'ajouter que « les hommes du cercle rapproché du président ont tellement peur du lendemain et des poursuites judiciaires, qu'ils veulent tout verrouiller, et même ne pas courir le risque d'organiser une élection ».
Cette option permettrait aussi de préparer une succession qui a du mal à se dessiner pour l'instant. « Abdelaziz Bouteflika veut une présidence à vie, en prolongeant son mandat actuel », déclarait avec certitude, lundi, l'ancien ministre Abdelaziz Rahabi.
Le chef de l'Etat, lui, n'a en tout cas jamais caché sa volonté de rester au pouvoir jusqu'à la fin de ses jours, pour sortir par la grande porte.
Source : Rfi.fr
Tous les ministères de souveraineté sont occupés par des proches d'Abdelaziz Bouteflika, ce qui constitue un signe de plus pour tous ceux qui pensent déjà que le président ne quittera pas le pouvoir en 2014.
Concrètement, deux options seraient en discussion : celle d'une nouvelle candidature du chef de l'Etat en avril prochain, en vue d'un quatrième mandat. Seulement Abdelaziz Bouteflika se remet difficilement de son accident vasculaire cérébral du mois d'avril. Difficile d'imaginer qu'il puisse s'engager dans une campagne électorale mais, précise un observateur, « si besoin, ses proches nommés au gouvernement sauront préparer un scrutin sur mesure ».
Une autre option qui semble aujourd'hui la plus plausible, même si elle n'est pas tranchée, précise Adlène Meddi, rédacteur en chef du journal El Watan Week-end, serait de changer une nouvelle fois la Constitution, pour passer d'un quinquennat à un septennat. Autrement dit, prolonger le mandat de deux ans, sans passer par les urnes.
« Bouteflika veut une présidence à vie »
Ce scénario pourrait être accompagné de la nomination d'un vice-président qui expédierait les affaires courantes, assure un politologue algérien, sous couvert d'anonymat.
« C'est l'option idéale et la plus commode, même si ce n'est pas très orthodoxe », dit-il avant d'ajouter que « les hommes du cercle rapproché du président ont tellement peur du lendemain et des poursuites judiciaires, qu'ils veulent tout verrouiller, et même ne pas courir le risque d'organiser une élection ».
Cette option permettrait aussi de préparer une succession qui a du mal à se dessiner pour l'instant. « Abdelaziz Bouteflika veut une présidence à vie, en prolongeant son mandat actuel », déclarait avec certitude, lundi, l'ancien ministre Abdelaziz Rahabi.
Le chef de l'Etat, lui, n'a en tout cas jamais caché sa volonté de rester au pouvoir jusqu'à la fin de ses jours, pour sortir par la grande porte.
Source : Rfi.fr
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