Le débat est passionné, mais les visions sont différentes. Dans la salle, des médecins, des ingénieurs, des instituteurs, les profils sont très variés. Certains prônent un changement immédiat de la classe dirigeante. D’autres comme Hayat sont plus réservés. Pour cette professeure d’anglais le pays est à la croisée des chemins, il faut bien réfléchir avant d’agir : « Moi, je pense qu’il faut laisser le temps au temps. J’ai l’impression que les gens veulent tout changer d’un coup. Cette idée de transition, c’est-à-dire les trois mois qu’on propose et proposer des élections pour le 4 juillet, est une proposition tout à fait plausible ».
« Il ne faut rien attendre des politiques »
Dans la salle de conférence, le rôle des militaires inquiète certains. Depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée est de plus en plus visible sur les scènes médiatique et politique du pays. Dalila est chef d’entreprise et, pour elle, la solution à la crise doit venir de la société : « Je pense qu’il ne faut rien attendre des politiques. On ne leur fait plus confiance. La société civile doit se mobiliser, peut-être créer un comité national et essayer de sortir avec quelque chose pour la transition ».
Un défi immense
A mesure que le débat se poursuit, ces intellectuels prennent conscience de l’immense défi qu’ils doivent relever. La force du régime algérien : avoir fait le vide autour de lui. En Algérie, vie associative, militantisme sont quasi inexistants. Le peuple a été exclu de la vie politique. Presque personne n’a l’expérience du pouvoir.
« Il ne faut rien attendre des politiques »
Dans la salle de conférence, le rôle des militaires inquiète certains. Depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée est de plus en plus visible sur les scènes médiatique et politique du pays. Dalila est chef d’entreprise et, pour elle, la solution à la crise doit venir de la société : « Je pense qu’il ne faut rien attendre des politiques. On ne leur fait plus confiance. La société civile doit se mobiliser, peut-être créer un comité national et essayer de sortir avec quelque chose pour la transition ».
Un défi immense
A mesure que le débat se poursuit, ces intellectuels prennent conscience de l’immense défi qu’ils doivent relever. La force du régime algérien : avoir fait le vide autour de lui. En Algérie, vie associative, militantisme sont quasi inexistants. Le peuple a été exclu de la vie politique. Presque personne n’a l’expérience du pouvoir.