
L’audience a duré trois heures. Dans le hall du tribunal, la tension était palpable. Les insultes pleuvaient à l’encontre de Saïd Lamrani. Le directeur de la chaîne 4, la télévision publique berbère, était jugé pour harcèlement sexuel.
Les militants étaient nombreux. Des associations avaient appelé à un rassemblement solidaire avec les plaignantes pour le premier procès de harcèlement sexuel dans les médias algériens.
Dans la salle, les témoins de l’accusation, des journalistes pour la plupart, ont raconté dans les détails comment le directeur, a multiplié les humiliations et les propositions à caractère sexuel envers les jeunes femmes.
Le dossier est délicat, car on parle ici de la télévision étatique. Saïd Lamrani, nommé par décret par le président Abdelaziz Bouteflika, a toujours conservé son poste. Le procès, prévu avant l’été, a été reporté deux fois.
Source: RFI
Les militants étaient nombreux. Des associations avaient appelé à un rassemblement solidaire avec les plaignantes pour le premier procès de harcèlement sexuel dans les médias algériens.
Dans la salle, les témoins de l’accusation, des journalistes pour la plupart, ont raconté dans les détails comment le directeur, a multiplié les humiliations et les propositions à caractère sexuel envers les jeunes femmes.
Le dossier est délicat, car on parle ici de la télévision étatique. Saïd Lamrani, nommé par décret par le président Abdelaziz Bouteflika, a toujours conservé son poste. Le procès, prévu avant l’été, a été reporté deux fois.
Source: RFI
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