Candidat à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, Aliou Mamadou Dia compte apporter des changements significatifs dans le secteur de la santé. Dans un entretien sur la radio Sud fm, le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) a dévoilé ses ambitions et relève les «défauts» du système sanitaire. «La santé est un droit humain. Notre système sanitaire est plus malade que les malades. Nous avons besoin des hommes saints et en bonne santé pour porter la croissance du pays», souligne le natif de Thiadiaye.
Confiant pour une victoire nette au soir du 24 mars 2024, Aliou Mamadou Dia se considère comme «l’homme de la situation» et dit axer son programme sur la qualité du capital humain sénégalais. Il étale : «Nous devons aussi retourner à nos valeurs, à nos fondamentaux. A l’exemple du Japon, c’est l’un des pays les plus modernes mais l’enracinement dans leur culture est primordial. Solidarité, «Soutoureu» et travail restent le crédo de notre programme. La citoyenneté est primordial, surtout pour le développement».
Très ouvert, l’ancien du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a décliné que le développement doit revenir à l’homme et indexe la bonne gestion des ressources naturelles et du secteur primaire du pays. «Si on gère de manière optimale nos ressources naturelles, on connaitra une vraie croissance, notamment l’élevage et ses dérivés, à l’instar du cuir, le lait. C’est la même chose dans l’agriculture où il n’y a pas de mécanisation, ni d’accompagnement des agriculteurs. Nous avons besoin de faire de l’agriculture 12 mois sur 12 avec une maîtrise réelle de l’eau. Je m’engage à l’aménagement de la vallée fossile. Dans le secteur de la pêche, on reverra les contrats de pêche et devons mobiliser tous les acteurs de la pêche».
Ayant débuté sa campagne électorale depuis le 10 mars dernier, Aliou Mamadou Dia compte initié un système de «financement intégré de développement». Il explique : «On ne peut continuer à chercher des fonds à l’extérieur. Il faudra que nos ressources locales nous reviennent et qu’elles nous servent de leviers de financement et de développement. Ces potentiels nous permettront de financer, entre autres, la politique sociale, l’économie, la santé, l’enseignement». Celle-ci passe également, dit-il, par une gestion inclusive avec le secteur privé et un renforcement des secteurs primaire et tertiaire.
Création de la banque des femmes
Promettant de «professionnaliser les daaras», M. Dia a dénoté un «manque réel de politique» dans l’éducation et l’enseignement supérieur. «Nous tiendrons des assises de l’enseignement supérieur. On a besoin de ressources pour la digitalisation de nos études, accompagner la recherche des enseignants et améliorer les conditions d’études et d’enseignement. Nos pays subsahariens ne contribuent pas à la recherche mondiale. C’est fondamental. Il faudra donc investir des moyens conséquents dans la recherche scientifique et la technologie et éliminer tous les abris provisoires du pays», renchérit le candidat du PUR.
Aliou Mamadou Dia ne manque de se présenter comme le «défenseur des femmes». Il fait de l’autonomisation des femmes une priorité. Conscient des enjeux de l’apport des femmes et des jeunes dans l’économie sénégalaise, le protégé de Serigne Moustapha Sy donne les clés de développement :
«Elles (les femmes) doivent participer activement au renforcement de l’économie sénégalaise. Nous avons décidé, dans le cadre de notre coalition, du financement des activités de femmes. Nous allons créer la banque des femmes pour les toucher en termes de fonds d’accompagnement et de fonds d’investissement». Il poursuit : «Nous voulons redonner de l’espoir aux jeunes en les formant dans d’excellentes conditions, créant des emplois, de l’industrialisation, des services et des universités où ils peuvent se former. Ce n’est pas l’Etat qui crée les emplois mais plutôt le secteur privé. Donc une gestion inclusive est nécessaire».
Sans ambiguïté, Aliou Mamadou vise, une fois au pouvoir, l’atteinte de zéro mendicité au Sénégal. Ceci passe, selon lui, par une forte politique sociale. «Nous avons aussi des projets pour les enfants de la rue. Nous les récupèrerons et les allouer des bourses pour une bonne formation. D’ailleurs, le 4ème pilier de notre programme revient à l’inclusion et la protection sociale en assistant les personnes vulnérables et sortir de la pauvreté certaines familles», s’est engagé le précurseur du programme «Nite ak Naataange» et dégage toute idée que le PUR serait «un parti religieux».
Confiant pour une victoire nette au soir du 24 mars 2024, Aliou Mamadou Dia se considère comme «l’homme de la situation» et dit axer son programme sur la qualité du capital humain sénégalais. Il étale : «Nous devons aussi retourner à nos valeurs, à nos fondamentaux. A l’exemple du Japon, c’est l’un des pays les plus modernes mais l’enracinement dans leur culture est primordial. Solidarité, «Soutoureu» et travail restent le crédo de notre programme. La citoyenneté est primordial, surtout pour le développement».
Très ouvert, l’ancien du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a décliné que le développement doit revenir à l’homme et indexe la bonne gestion des ressources naturelles et du secteur primaire du pays. «Si on gère de manière optimale nos ressources naturelles, on connaitra une vraie croissance, notamment l’élevage et ses dérivés, à l’instar du cuir, le lait. C’est la même chose dans l’agriculture où il n’y a pas de mécanisation, ni d’accompagnement des agriculteurs. Nous avons besoin de faire de l’agriculture 12 mois sur 12 avec une maîtrise réelle de l’eau. Je m’engage à l’aménagement de la vallée fossile. Dans le secteur de la pêche, on reverra les contrats de pêche et devons mobiliser tous les acteurs de la pêche».
Ayant débuté sa campagne électorale depuis le 10 mars dernier, Aliou Mamadou Dia compte initié un système de «financement intégré de développement». Il explique : «On ne peut continuer à chercher des fonds à l’extérieur. Il faudra que nos ressources locales nous reviennent et qu’elles nous servent de leviers de financement et de développement. Ces potentiels nous permettront de financer, entre autres, la politique sociale, l’économie, la santé, l’enseignement». Celle-ci passe également, dit-il, par une gestion inclusive avec le secteur privé et un renforcement des secteurs primaire et tertiaire.
Création de la banque des femmes
Promettant de «professionnaliser les daaras», M. Dia a dénoté un «manque réel de politique» dans l’éducation et l’enseignement supérieur. «Nous tiendrons des assises de l’enseignement supérieur. On a besoin de ressources pour la digitalisation de nos études, accompagner la recherche des enseignants et améliorer les conditions d’études et d’enseignement. Nos pays subsahariens ne contribuent pas à la recherche mondiale. C’est fondamental. Il faudra donc investir des moyens conséquents dans la recherche scientifique et la technologie et éliminer tous les abris provisoires du pays», renchérit le candidat du PUR.
Aliou Mamadou Dia ne manque de se présenter comme le «défenseur des femmes». Il fait de l’autonomisation des femmes une priorité. Conscient des enjeux de l’apport des femmes et des jeunes dans l’économie sénégalaise, le protégé de Serigne Moustapha Sy donne les clés de développement :
«Elles (les femmes) doivent participer activement au renforcement de l’économie sénégalaise. Nous avons décidé, dans le cadre de notre coalition, du financement des activités de femmes. Nous allons créer la banque des femmes pour les toucher en termes de fonds d’accompagnement et de fonds d’investissement». Il poursuit : «Nous voulons redonner de l’espoir aux jeunes en les formant dans d’excellentes conditions, créant des emplois, de l’industrialisation, des services et des universités où ils peuvent se former. Ce n’est pas l’Etat qui crée les emplois mais plutôt le secteur privé. Donc une gestion inclusive est nécessaire».
Sans ambiguïté, Aliou Mamadou vise, une fois au pouvoir, l’atteinte de zéro mendicité au Sénégal. Ceci passe, selon lui, par une forte politique sociale. «Nous avons aussi des projets pour les enfants de la rue. Nous les récupèrerons et les allouer des bourses pour une bonne formation. D’ailleurs, le 4ème pilier de notre programme revient à l’inclusion et la protection sociale en assistant les personnes vulnérables et sortir de la pauvreté certaines familles», s’est engagé le précurseur du programme «Nite ak Naataange» et dégage toute idée que le PUR serait «un parti religieux».
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