La visite du ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Alioune Badara Cissé, au Havre et à Rouen, a donné tout naturellement lieu à beaucoup de doléances : arrêt des tracasseries administratives au Sénégal, révision des accords bilatéraux entre le Sénégal et la France en matière de retraite pour les Sénégalais désireux de retourner vivre dans leur pays d’origine, etc.
Le ministre a pris bonne note des récriminations de ses compatriotes et a rappelé que cette première rencontre est le début d’un processus qui va conduire à l’élaboration de différents projets auxquels les Sénégalais de l’Extérieur seront associés.
En attendant, il a tenu à ses compatriotes présents un discours de vérité en étalant les vraies difficultés que rencontre la nouvelle équipe gouvernementale.
C’est ainsi qu’il a relevé que l’ancien régime avait ouvert un certain nombre d’ambassades de prestige sans avoir les moyens de les faire vivre convenablement. Aussi a-t-il indiqué : «Nous avons fermé cinq ambassades et continuons à réfléchir sur la fermeture d’autres, car satisfaire les besoins sociaux demeure une de nos préoccupations,… Pas de gaspillages».
Il a poursuivi en rappelant que : « créer un emploi dans une ambassade équivaut à 6 postes parce qu’il faut payer les billets d’avion de toute la famille de la personne concernée et transporter ses bagages par container».
D’ailleurs, leur a-t-il révélé: «je ne peux pas à l’heure actuelle rapatrier tout le personnel des ambassades et consulats, c’est des sommes énormes et nous n’avons les moyens.»
Il a aussi révélé avoir découvert que l’ancien régime avait délivré quelque 30.000 passeports diplomatiques. Une situation qui a interpellé ses deux homologues français, notamment l’ancien et le nouveau ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé et Laurent Fabius.
Ces derniers ont émis l’idée de délivrer davantage de visas à condition que le gouvernement sénégalais réduise le nombre de bénéficiaires de passeport diplomatique.
Le cas échéant, les détenteurs de passeport diplomatique devraient obtenir un visa d’entrée en France. Tout en faisant remarquer qu’aucun pays ne doit dicter sa loi à un pays souverain, Alioune Badara Cissé reconnaît néanmoins qu’il y a eu des abus qu’il convient de corriger.
Abordant un autre registre, le Chef de la diplomatie sénégalaise a souligné que si le président de la République, Macky Sall, a répondu favorablement à une grande revendication de la diaspora : à savoir l’importation des véhicules de huit ans au lieu cinq au Sénégal, il se trouve que cela a occasionné un manque à gagner estimé à plusieurs milliards pour l’Etat du Sénégal.
La visite du ministre s’est terminée par un couscous sénégalais que les autochtones français ont découvert avec beaucoup de curiosité.
source: Sudonline
Le ministre a pris bonne note des récriminations de ses compatriotes et a rappelé que cette première rencontre est le début d’un processus qui va conduire à l’élaboration de différents projets auxquels les Sénégalais de l’Extérieur seront associés.
En attendant, il a tenu à ses compatriotes présents un discours de vérité en étalant les vraies difficultés que rencontre la nouvelle équipe gouvernementale.
C’est ainsi qu’il a relevé que l’ancien régime avait ouvert un certain nombre d’ambassades de prestige sans avoir les moyens de les faire vivre convenablement. Aussi a-t-il indiqué : «Nous avons fermé cinq ambassades et continuons à réfléchir sur la fermeture d’autres, car satisfaire les besoins sociaux demeure une de nos préoccupations,… Pas de gaspillages».
Il a poursuivi en rappelant que : « créer un emploi dans une ambassade équivaut à 6 postes parce qu’il faut payer les billets d’avion de toute la famille de la personne concernée et transporter ses bagages par container».
D’ailleurs, leur a-t-il révélé: «je ne peux pas à l’heure actuelle rapatrier tout le personnel des ambassades et consulats, c’est des sommes énormes et nous n’avons les moyens.»
Il a aussi révélé avoir découvert que l’ancien régime avait délivré quelque 30.000 passeports diplomatiques. Une situation qui a interpellé ses deux homologues français, notamment l’ancien et le nouveau ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé et Laurent Fabius.
Ces derniers ont émis l’idée de délivrer davantage de visas à condition que le gouvernement sénégalais réduise le nombre de bénéficiaires de passeport diplomatique.
Le cas échéant, les détenteurs de passeport diplomatique devraient obtenir un visa d’entrée en France. Tout en faisant remarquer qu’aucun pays ne doit dicter sa loi à un pays souverain, Alioune Badara Cissé reconnaît néanmoins qu’il y a eu des abus qu’il convient de corriger.
Abordant un autre registre, le Chef de la diplomatie sénégalaise a souligné que si le président de la République, Macky Sall, a répondu favorablement à une grande revendication de la diaspora : à savoir l’importation des véhicules de huit ans au lieu cinq au Sénégal, il se trouve que cela a occasionné un manque à gagner estimé à plusieurs milliards pour l’Etat du Sénégal.
La visite du ministre s’est terminée par un couscous sénégalais que les autochtones français ont découvert avec beaucoup de curiosité.
source: Sudonline