L'image écornée de la justice sénégalaise s’est invitée à la conversation citoyenne dont les panélistes étaient Mame Adama Gueye (membre fondateur du Forum Civil), Alioune Tine (fondateur de Afrikajom Center), Ibrahima Kane (membre fondateur de la RADDHO) et Vincent Mendy (Présence Chrétienne).
Alioune Tine a profité du thème axé sur « l’importance pour les citoyens de l’État de droit et d’une administration efficace » pour soulever « la dépendance de l’administration dans la justice ».
« Si on prend l’exemple des arrestations qui se sont déroulées lors des manifestations politiques, on a l’impression que le juge s’est agi comme un militaire. Ce qui ne devrait pas se faire dans un Etat de droit. Un juge ne doit pas se comporter comme un militaire », a-t-il laissé entendre.
L’autre aspect qui ne milite pas en faveur de la séparation des pouvoirs pour le fondateur de Afrikajom Center c'est que : « nous avons un Président qui siège au Conseil supérieur de la magistrature et son ministre la Justice comme vice-président sans compter la nomination des juges. »
Alors pour Alioune Tine, « Il nous faut une administration impartiale. Sinon on aura toujours la main sur les rapports de contrôle qu’on se permet de mettre sous le coude. Ce qu’il faut impérativement rompre dans un Etat de droit. »
Alioune Tine a profité du thème axé sur « l’importance pour les citoyens de l’État de droit et d’une administration efficace » pour soulever « la dépendance de l’administration dans la justice ».
« Si on prend l’exemple des arrestations qui se sont déroulées lors des manifestations politiques, on a l’impression que le juge s’est agi comme un militaire. Ce qui ne devrait pas se faire dans un Etat de droit. Un juge ne doit pas se comporter comme un militaire », a-t-il laissé entendre.
L’autre aspect qui ne milite pas en faveur de la séparation des pouvoirs pour le fondateur de Afrikajom Center c'est que : « nous avons un Président qui siège au Conseil supérieur de la magistrature et son ministre la Justice comme vice-président sans compter la nomination des juges. »
Alors pour Alioune Tine, « Il nous faut une administration impartiale. Sinon on aura toujours la main sur les rapports de contrôle qu’on se permet de mettre sous le coude. Ce qu’il faut impérativement rompre dans un Etat de droit. »
Autres articles
-
Visite officielle en Gambie : les engagements d’Ousmane Sonko pour le lycée sénégalais de Banjul
-
Affaire Barthélémy Dias : Abdoulaye Diouf Sarr déplore l’arbitrage judiciaire dans les affaires politiques
-
Abdoulaye Diouf Sarr : « mon nom n'a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes »
-
Coopération Sénégal-Gambie : La Commission conjointe renaît après 13 ans de pause
-
Loi de Finances Rectificative 2024 : un nouveau déficit et des emprunts élevés, selon Arona Oumar Kane