Après l'injonction faite mardi par la Commission électorale nationale autonome (CENA) à la Direction générale des élections de remettre les fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko, le Directeur général des élections, Thiendella Fall a répondu par la négative en se basant sur la décision rendue le 06 octobre par la Chambre administrative de la Cour suprême sur le Reféré-Liberté introduit par Ousmane Sonko sur la violation de ses droits fondamentaux.
Retour donc à la case départ. Le mandataire du principal opposant sénégalais ne se verra pas remettre des fiches de parrainages. Ce malgré la décision rendue le 12 octobre par le tribunal d'instance de Ziguinchor, ordonnant au ministère de l'Intérieur de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales.
Le fondateur d'AfrikaJom Center, Alioune Tine déplore cette attitude de l'organe chargé d'organiser les élections. Selon lui, Thiendella Fall est disqualifié pour organiser une élection libre et transparente au Sénégal.
"La Direction Générale des Elections (DGE) qui refuse de respecter la Décision du juge et l’injonction De la Commission Electorale Autonome (CNA), une régulation et un arbitrage du processus électoral impuissants a faire respecter la loi électorale par l’administration. Le Directeur Général des Elections est disqualifié par son attitude qui consiste à refuser délibérément les décisions des organes de régulation des élections", a-t-il écrit
Avant de poursuivre: "Ces incidents ne sont pas mineurs pour un enjeu électoral aussi important que l’élection présidentielle. Il faut éviter des conséquences imprévisibles de cette attitude sur la Campagne électorale, sur le scrutin ou la situation post-électorale. Si les normes juridiques et les décisions des institutions de régulation des élections ne sont pas respectées par l’administration cela met en risque la régularité et la transparence du processus électoral. C’est une transgression de l’Etat de droit et du suffrage universel".
Alioune Tine demande à ce qu'on arrête tout et qu'on se mette autour d'une table avant que l'irréparable se produise. "Depuis la découverte du pétrole et du gaz nous assistons à la dégradation de la démocratie, de l’Etat de droit, et surtout la crise de l’élection, de la gouvernance et de la sécurité, le Sénégal n’échappe pas à cette tendance. Il faut absolument que les acteurs politiques et de la société civile s’engagent dans un dialogue pour trouver un consensus pour un processus électoral crédible, transparent et inclusif", dit-il.
Le défenseur des droits humains poursuit: "Car objectivement cette résistance de la GDE donne à voir une volonté d’exclure coûte que coûte Ousmane Sonko de la présidentielle, donc de rejeter toute décision juridique ou de la Cena susceptible de restaurer son éligibilité. Nous devons absolument éviter que le Sénégal connaisse la rupture démocratique connue dans certains pays de la sous/région. Car tous les ingrédients qui ont fait basculer certains ces pays s’accumulent, arrestations et détentions, transgression des lois par l’administration, exclusion arbitraire d’un candidat sérieux de l’opposition à l’élection présidentielle. Il faut s’arrêter et dialoguer, ce forcing nous mène droit au mur".
Retour donc à la case départ. Le mandataire du principal opposant sénégalais ne se verra pas remettre des fiches de parrainages. Ce malgré la décision rendue le 12 octobre par le tribunal d'instance de Ziguinchor, ordonnant au ministère de l'Intérieur de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales.
Le fondateur d'AfrikaJom Center, Alioune Tine déplore cette attitude de l'organe chargé d'organiser les élections. Selon lui, Thiendella Fall est disqualifié pour organiser une élection libre et transparente au Sénégal.
"La Direction Générale des Elections (DGE) qui refuse de respecter la Décision du juge et l’injonction De la Commission Electorale Autonome (CNA), une régulation et un arbitrage du processus électoral impuissants a faire respecter la loi électorale par l’administration. Le Directeur Général des Elections est disqualifié par son attitude qui consiste à refuser délibérément les décisions des organes de régulation des élections", a-t-il écrit
Avant de poursuivre: "Ces incidents ne sont pas mineurs pour un enjeu électoral aussi important que l’élection présidentielle. Il faut éviter des conséquences imprévisibles de cette attitude sur la Campagne électorale, sur le scrutin ou la situation post-électorale. Si les normes juridiques et les décisions des institutions de régulation des élections ne sont pas respectées par l’administration cela met en risque la régularité et la transparence du processus électoral. C’est une transgression de l’Etat de droit et du suffrage universel".
Alioune Tine demande à ce qu'on arrête tout et qu'on se mette autour d'une table avant que l'irréparable se produise. "Depuis la découverte du pétrole et du gaz nous assistons à la dégradation de la démocratie, de l’Etat de droit, et surtout la crise de l’élection, de la gouvernance et de la sécurité, le Sénégal n’échappe pas à cette tendance. Il faut absolument que les acteurs politiques et de la société civile s’engagent dans un dialogue pour trouver un consensus pour un processus électoral crédible, transparent et inclusif", dit-il.
Le défenseur des droits humains poursuit: "Car objectivement cette résistance de la GDE donne à voir une volonté d’exclure coûte que coûte Ousmane Sonko de la présidentielle, donc de rejeter toute décision juridique ou de la Cena susceptible de restaurer son éligibilité. Nous devons absolument éviter que le Sénégal connaisse la rupture démocratique connue dans certains pays de la sous/région. Car tous les ingrédients qui ont fait basculer certains ces pays s’accumulent, arrestations et détentions, transgression des lois par l’administration, exclusion arbitraire d’un candidat sérieux de l’opposition à l’élection présidentielle. Il faut s’arrêter et dialoguer, ce forcing nous mène droit au mur".