Prenant part à une table ronde organisée par la société civile, le président d’Afrika Jom Center, Alioune Tine a estimé qu’au vu de la situation politique actuelle, « des nominations aux postes de responsabilités de proches du PASTEF, le Sénégal est en train de tendre vers un Etat-partisan ».
« De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’Etat-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit- à- petit un Etat Pastefien », a-t-il souligné.
Revenant sur la relation entre le chef de l’État et son Premier ministre, il a estimé que « l’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité comme Premier ministre (…), de l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».
« De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’Etat-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit- à- petit un Etat Pastefien », a-t-il souligné.
Revenant sur la relation entre le chef de l’État et son Premier ministre, il a estimé que « l’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité comme Premier ministre (…), de l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».