Gilbert Casasus
Spécialiste de l'Allemagne
« C'est aussi une défaite du gouvernement de Berlin et notamment de la CDU d'Angela Merkel. »
« Un désastre pour la CDU », « Les choses se compliquent pour Merkel », « La chancelière va avoir besoin de nerfs solides » ou encore « Le fiasco de Merkel » : ces quelques titres et commentaires de la presse allemande ce lundi matin ont le mérite de la clarté. La défaite cinglante et historique subie hier dimanche par les chrétiens-démocrates – un « coup de massue » pour reprendre les propos d’un proche d’Angela Merkel- met la chancelière sous pression.
L’opposition de gauche a immédiatement évoqué une défaite de la chancelière et veut voir dans la victoire de ce dimanche un signe avant-coureur d’un changement au plan national dans un an et demi, en vue des élections législatives prévues à la rentrée 2013.
Mais les sondages pour l’instant sont loins de le laisser présager. En tout cas sociaux-démocrates et écologistes vont sans doute se montrer moins conciliants avec la majorité conservatrice, à commencer par l’adoption du pacte budgétaire européen, pour laquelle leur soutien est nécessaire. Ils réclament comme François Hollande plus de croissance à côté de la rigueur financière qu’ils jugent par ailleurs nécessaire.
Quant aux alliés libéraux d’Angela Merkel depuis des mois en perdition, ils vont sans doute relever la tête et donner de la voix après un second succès électoral en l’espace d’une semaine.
RFI
Spécialiste de l'Allemagne
« C'est aussi une défaite du gouvernement de Berlin et notamment de la CDU d'Angela Merkel. »
« Un désastre pour la CDU », « Les choses se compliquent pour Merkel », « La chancelière va avoir besoin de nerfs solides » ou encore « Le fiasco de Merkel » : ces quelques titres et commentaires de la presse allemande ce lundi matin ont le mérite de la clarté. La défaite cinglante et historique subie hier dimanche par les chrétiens-démocrates – un « coup de massue » pour reprendre les propos d’un proche d’Angela Merkel- met la chancelière sous pression.
L’opposition de gauche a immédiatement évoqué une défaite de la chancelière et veut voir dans la victoire de ce dimanche un signe avant-coureur d’un changement au plan national dans un an et demi, en vue des élections législatives prévues à la rentrée 2013.
Mais les sondages pour l’instant sont loins de le laisser présager. En tout cas sociaux-démocrates et écologistes vont sans doute se montrer moins conciliants avec la majorité conservatrice, à commencer par l’adoption du pacte budgétaire européen, pour laquelle leur soutien est nécessaire. Ils réclament comme François Hollande plus de croissance à côté de la rigueur financière qu’ils jugent par ailleurs nécessaire.
Quant aux alliés libéraux d’Angela Merkel depuis des mois en perdition, ils vont sans doute relever la tête et donner de la voix après un second succès électoral en l’espace d’une semaine.
RFI