ECONOMIE.
Les indicateurs économiques sont au rouge, les finances publiques sont au rouge, l’agriculture est au recul malgré la GOANA. C’est une poignée de personnes qui se sont emparées des terres arables du pays l’exemple de Mbane est là, dans toute la vallée du Sénégal ils sont en train de s’emparer des terres, la zone maraichère des niayes c’est la même chose. Les industries ont reculé regarder les ICS, la SONACOS est devenue SUNEOR, moi j’ai enseigné à l’université, regarder la situation à l’université, ces universités de brousse crées de manière chaotique un peu partout, regarder la situation de la santé, aller à l’hôpital de Dantec ou à l’hôpital Principal. On parle de réussite en terme d’infrastructures : quelles infrastructures avec quel argent, dans quelle transparence, c’est tout juste une entreprise de mise en coupe réglée des finances publiques. L’ANOCI qui est la plus vaste entreprise d’appropriation, je crois vraiment sur ce plan la cause est entendue et tout ce que les gens demandent aujourd’hui « na dème »(qu’il parte) comme en 2000 et de manière encore beaucoup plus passionnée.
EDUCATION.
En ce qui concerne le volontariat qui est décrit comme la principale cause de la crise qui prévaut dans l’enseignement ce fut la réponse adéquate à la crise de l’éducation de l’époque. Notre politique a été le résultat, non pas de notre seule réflexion en tant que parti politique entrant dans un gouvernement de majorité présidentielle mais nous avons associé les populations sur toute l’étendue du territoire. À son avis, Mamadou Ndoye a organisé des séminaires un peu partout dans le pays pour quelle politique éducative pour le Sénégal, c’est le résultat de cette politique qu’il a eu à appliquer. Ce qui différencie Abdou Diouf de Abdoulaye Wade, il faut le dire, c’est qu’Abdou Diouf laissait travailler ses ministres dans leur domaine de compétence. Le volontariat était la réponse à deux questions fondamentales qui se posaient à l’époque à notre système éducatif du fait de l’ajustement structurel. Pendant prés de deux décennies, Il n’y a pas eu de recrutement dans la fonction publique, notamment dans le secteur de l’éducation donc le niveau a baissé, le nombre d’enseignants a baissé et même les investissements. Le Sénégal était en régression dans le domaine de l’enrôlement scolaire et du développement du système éducatif depuis le primaire jusqu’au secondaire et face à ce problème, Mamadou Diop a trouvé une solution, celle du volontariat qu’il a mise en œuvre et qui a été salué. Il reconnaît qu’au début des syndicats s’y étaient opposés mais par la suite, ils ont adhéré. En ce qui concerne les 40% dont le PDS dit avoir mis dans le budget de l’éducation, la LD défit le Président. Il l’invite à lui montrer ce que recouvre-les 40%. C’est un chiffre magique qu’ils arborent et qui ne correspond à rien du tout.
Abdoulaye Wade en 98 et 99, nous a réuni pour nous dire, voila organiser une grève générale pour faire tomber le régime. Mais ce sont les travailleurs qui décident de leurs actions, de leur modalité et de leur finalité. Wade a fait savoir qu’ils font une fuite en avant de leurs responsabilités et qu’il faut organiser la grève générale. D’ailleurs Wade a dit qu’il va donner de l’argent aux transporteurs pour qu’ils fassent la grève car si on barre la route Dakar Rufisque il y aura la grève générale». Lorsqu’il dit nos partis infiltrent les syndicats c’est avec le mépris que je le regarde.
RESPONSABILITE
J’étais ministre de l’énergie pendant un an et quelques mois et après j’ai quitté le gouvernement mais durant ce bref passage au ministère de l’énergie nous avons essayé de remettre à plat notre politique de l’énergie. Nous allons vers une nouvelle forme de privatisation qui mettra en œuvre les intérêts nationaux en particulier et nous avons intéressé l’UNACOIS, la SONACOS, les ICS qui étaient intéressés à prendre part au nouveau schéma de privatisation suite à la journée que nous avons tenue au Méridien Président. Donc nous voulions relancer cette politique sur de nouvelles bases dans l’intérêt des populations et dans l’intérêt même des cadres et des travailleurs de la SENELEC. Malheureusement quand nous avons fini les élections législatives de 2001, Abdoulaye Wade a dit non moi j ai besoin de ce secteur de l’énergie, j ai des idées nouvelles que je vais mettre en œuvre je vais terminer avec ces problèmes d’énergie et on sait ce qu’il en est advenu il voulait juste s’emparer de la SE NELEC qui est une vache à lait pour eux et qu’ils ont mise en coupe réglée.
SEPARATION.
Quand on a accédé au pouvoir avec Abdoulaye, on lui a dit que pour faire marcher le pays, il faut qu’on se réfère au programme pour lequel nous avons été élus. Il faut des échanges d’idées, dés fois il faut que l’on se rencontre pour voir comment faire avancer la politique et ainsi s’il ya des couacs voir comment redresser cela. Et le Président de rétorquer : «non vous, vous voulez vraiment prendre mon autorité ». A cela on lui rappelle que c’est lui le Président de la République parce que les élections de 2000 ont été claires mais puisque nous sommes dans une alliance ce n’est pas seulement vous qui décidez, c’est qu’il ne voulait pas entendre voila pourquoi on s’est séparé.
Les indicateurs économiques sont au rouge, les finances publiques sont au rouge, l’agriculture est au recul malgré la GOANA. C’est une poignée de personnes qui se sont emparées des terres arables du pays l’exemple de Mbane est là, dans toute la vallée du Sénégal ils sont en train de s’emparer des terres, la zone maraichère des niayes c’est la même chose. Les industries ont reculé regarder les ICS, la SONACOS est devenue SUNEOR, moi j’ai enseigné à l’université, regarder la situation à l’université, ces universités de brousse crées de manière chaotique un peu partout, regarder la situation de la santé, aller à l’hôpital de Dantec ou à l’hôpital Principal. On parle de réussite en terme d’infrastructures : quelles infrastructures avec quel argent, dans quelle transparence, c’est tout juste une entreprise de mise en coupe réglée des finances publiques. L’ANOCI qui est la plus vaste entreprise d’appropriation, je crois vraiment sur ce plan la cause est entendue et tout ce que les gens demandent aujourd’hui « na dème »(qu’il parte) comme en 2000 et de manière encore beaucoup plus passionnée.
EDUCATION.
En ce qui concerne le volontariat qui est décrit comme la principale cause de la crise qui prévaut dans l’enseignement ce fut la réponse adéquate à la crise de l’éducation de l’époque. Notre politique a été le résultat, non pas de notre seule réflexion en tant que parti politique entrant dans un gouvernement de majorité présidentielle mais nous avons associé les populations sur toute l’étendue du territoire. À son avis, Mamadou Ndoye a organisé des séminaires un peu partout dans le pays pour quelle politique éducative pour le Sénégal, c’est le résultat de cette politique qu’il a eu à appliquer. Ce qui différencie Abdou Diouf de Abdoulaye Wade, il faut le dire, c’est qu’Abdou Diouf laissait travailler ses ministres dans leur domaine de compétence. Le volontariat était la réponse à deux questions fondamentales qui se posaient à l’époque à notre système éducatif du fait de l’ajustement structurel. Pendant prés de deux décennies, Il n’y a pas eu de recrutement dans la fonction publique, notamment dans le secteur de l’éducation donc le niveau a baissé, le nombre d’enseignants a baissé et même les investissements. Le Sénégal était en régression dans le domaine de l’enrôlement scolaire et du développement du système éducatif depuis le primaire jusqu’au secondaire et face à ce problème, Mamadou Diop a trouvé une solution, celle du volontariat qu’il a mise en œuvre et qui a été salué. Il reconnaît qu’au début des syndicats s’y étaient opposés mais par la suite, ils ont adhéré. En ce qui concerne les 40% dont le PDS dit avoir mis dans le budget de l’éducation, la LD défit le Président. Il l’invite à lui montrer ce que recouvre-les 40%. C’est un chiffre magique qu’ils arborent et qui ne correspond à rien du tout.
Abdoulaye Wade en 98 et 99, nous a réuni pour nous dire, voila organiser une grève générale pour faire tomber le régime. Mais ce sont les travailleurs qui décident de leurs actions, de leur modalité et de leur finalité. Wade a fait savoir qu’ils font une fuite en avant de leurs responsabilités et qu’il faut organiser la grève générale. D’ailleurs Wade a dit qu’il va donner de l’argent aux transporteurs pour qu’ils fassent la grève car si on barre la route Dakar Rufisque il y aura la grève générale». Lorsqu’il dit nos partis infiltrent les syndicats c’est avec le mépris que je le regarde.
RESPONSABILITE
J’étais ministre de l’énergie pendant un an et quelques mois et après j’ai quitté le gouvernement mais durant ce bref passage au ministère de l’énergie nous avons essayé de remettre à plat notre politique de l’énergie. Nous allons vers une nouvelle forme de privatisation qui mettra en œuvre les intérêts nationaux en particulier et nous avons intéressé l’UNACOIS, la SONACOS, les ICS qui étaient intéressés à prendre part au nouveau schéma de privatisation suite à la journée que nous avons tenue au Méridien Président. Donc nous voulions relancer cette politique sur de nouvelles bases dans l’intérêt des populations et dans l’intérêt même des cadres et des travailleurs de la SENELEC. Malheureusement quand nous avons fini les élections législatives de 2001, Abdoulaye Wade a dit non moi j ai besoin de ce secteur de l’énergie, j ai des idées nouvelles que je vais mettre en œuvre je vais terminer avec ces problèmes d’énergie et on sait ce qu’il en est advenu il voulait juste s’emparer de la SE NELEC qui est une vache à lait pour eux et qu’ils ont mise en coupe réglée.
SEPARATION.
Quand on a accédé au pouvoir avec Abdoulaye, on lui a dit que pour faire marcher le pays, il faut qu’on se réfère au programme pour lequel nous avons été élus. Il faut des échanges d’idées, dés fois il faut que l’on se rencontre pour voir comment faire avancer la politique et ainsi s’il ya des couacs voir comment redresser cela. Et le Président de rétorquer : «non vous, vous voulez vraiment prendre mon autorité ». A cela on lui rappelle que c’est lui le Président de la République parce que les élections de 2000 ont été claires mais puisque nous sommes dans une alliance ce n’est pas seulement vous qui décidez, c’est qu’il ne voulait pas entendre voila pourquoi on s’est séparé.