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Amadou Ba à Sonko : « la DPG n'est pas seulement une obligation constitutionnelle, c'est un devoir sacré »



Amadou Ba a réagi à la situation politique tendue entre le Premier ministre actuel, Ousmane Sonko, et la majorité parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar sur la déclaration de politique générale. L'ancien Premier ministre Amadou Ba insiste sur le fait que la Constitution exige que la Déclaration de politique générale (DPG) soit présentée devant l'Assemblée nationale. Selon lui, l'article 55 de la Constitution impose au Premier ministre de présenter sa DPG devant l'Assemblée nationale. Pour Amadou Ba, la DPG n'est pas seulement une obligation constitutionnelle, c'est un devoir sacré.
 
Voici in extenso son message
 
OUI À LA DPG !
La démocratie repose sur des institutions solides et des pratiques républicaines scrupuleusement respectées par tous. La Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier Ministre, loin d'être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s'engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République.

L'article 55 de notre Constitution impose au Premier Ministre de présenter sa DPG devant l'Assemblée nationale. Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale.
La DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines. Faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n'est pas seulement une obligation constitutionnelle, c'est un devoir sacré.

C’est pour cette raison qu’en tant que Premier Ministre, j’ai fait ma DPG devant l’Assemblée nationale, dans les trois mois qui ont suivi ma nomination, et fait face à la motion de censure que les députés d’un groupe parlementaire avait introduite.
Pour éviter une crise institutionnelle susceptible de fragiliser notre démocratie, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque étape de notre processus démocratique soit scrupuleusement respectée.

Mon vœu le plus cher, porté par mon engagement politique, est de voir notre pays progresser dans le respect de nos institutions et de nos valeurs démocratiques. Notre commune volonté à veiller sur ces principes renforcera notre démocratie et consolidera la confiance de nos concitoyens envers leurs dirigeants.
 
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Amadou BA
Ancien Premier Ministre du Sénégal
 

Moussa Ndongo

Samedi 29 Juin 2024 - 20:27


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