Les conseils d’Amadou Kane Diallo sont en furie contre les responsables de la justice qu’ils reprochent de refuser illégalement la liberté provisoire à leur client. Considérant que l’ancien patron du COSEC est le premier prisonnier politique du régime qui a succédé à celui d’Abdoulaye Wade, ses avocats dénoncent une « violation flagrante des droits et libertés ».
« Le Parquet s’est trompé en disant que le montant proposé par Kane Diallo est insuffisant », a pesté un des avocats de M. Diallo qui rappelle que « le montant a été fixé par le doyen des juges » qui à son tour « a essayé de rectifier en disant non, je ne mets pas Kane Diallo en liberté provisoire parce qu’il n’a pas été auditionné au fond », poursuit l’avocat.
Précisant sur les ondes de la RFM que « depuis le début, on court derrière lui pour qu’il soit entendu sur le fond », le conseil d’Amadou Kane Diallo parle d’un « jeu de troupeau entre le Parquet et le doyen des juges ». Le maire de Ndioum et ancien directeur général du COSEC en prison depuis un peu plus d’un mois, est poursuivi pour «surfacturation et mauvaise gestion». Il serait aussi trempé dans l’affaire des biens mal acquis ou d’enrichissement illicite.
« Le Parquet s’est trompé en disant que le montant proposé par Kane Diallo est insuffisant », a pesté un des avocats de M. Diallo qui rappelle que « le montant a été fixé par le doyen des juges » qui à son tour « a essayé de rectifier en disant non, je ne mets pas Kane Diallo en liberté provisoire parce qu’il n’a pas été auditionné au fond », poursuit l’avocat.
Précisant sur les ondes de la RFM que « depuis le début, on court derrière lui pour qu’il soit entendu sur le fond », le conseil d’Amadou Kane Diallo parle d’un « jeu de troupeau entre le Parquet et le doyen des juges ». Le maire de Ndioum et ancien directeur général du COSEC en prison depuis un peu plus d’un mois, est poursuivi pour «surfacturation et mauvaise gestion». Il serait aussi trempé dans l’affaire des biens mal acquis ou d’enrichissement illicite.