Le poète, Amadou Lamine Sall
Amadou Lamine Sall est d’avis qu’on ne peut pas faire un festival avec chaque sénégalais. «Maintenant que les décisions sont prises, il faut que les sénégalais arrêtent de parler et se mettent au travail», a-t-il insisté. Avant d’ajouter : «depuis 4 ou 5 ans, le président a lancé ce festival. Je ne sais pas ce qui s’est véritablement passé pour que nous arrivions à ce stade du report». Le poète d’affirmer : «je crois que c’est une question d’organisation et de méthode de planification mais ce n’est pas réellement une question d’argent».
Amadou Lamine Sall a, en outre, critiqué le thème choisi pour ce troisième FESMAN. Pour lui, il faut aujourd’hui un concept aussi fort que la négritude qui a su mobiliser le monde, le continent, la diaspora. «Elle a aussi produit des hommes dont leurs noms résonnent toujours encore. Ainsi ce que je déplore, c’est qu’après Senghor, il nous manque un concept opératoire qui sera la locomotive culturelle qui entraine toute l’Afrique. Mais, ce concept de «renaissance africaine» ne remplit pas tous les critères de la négritude. Moi je suis de ceux qui pensent que l’Afrique doit renaitre et se remettre».
Amadou Lamine Sall a, en outre, répondu au chef de l’Etat, Abdoulaye Wade qui a estimé que les intellectuels ne sont pas assez engagés, ni courageux. Personnes ne les connait. «Ils sont dans les amphithéâtres et la renaissance doit passer par eux», a-t-il indiqué. Le poète et disciple de Léopold Sédar Senghor a soutenu que «l’idée de la création des états unis d’Afrique germe depuis 43 ans dans la tête de Kwame Nkrumah et depuis lors, il n’y a eu aucun résultat.
Amadou Lamine Sall a, en outre, critiqué le thème choisi pour ce troisième FESMAN. Pour lui, il faut aujourd’hui un concept aussi fort que la négritude qui a su mobiliser le monde, le continent, la diaspora. «Elle a aussi produit des hommes dont leurs noms résonnent toujours encore. Ainsi ce que je déplore, c’est qu’après Senghor, il nous manque un concept opératoire qui sera la locomotive culturelle qui entraine toute l’Afrique. Mais, ce concept de «renaissance africaine» ne remplit pas tous les critères de la négritude. Moi je suis de ceux qui pensent que l’Afrique doit renaitre et se remettre».
Amadou Lamine Sall a, en outre, répondu au chef de l’Etat, Abdoulaye Wade qui a estimé que les intellectuels ne sont pas assez engagés, ni courageux. Personnes ne les connait. «Ils sont dans les amphithéâtres et la renaissance doit passer par eux», a-t-il indiqué. Le poète et disciple de Léopold Sédar Senghor a soutenu que «l’idée de la création des états unis d’Afrique germe depuis 43 ans dans la tête de Kwame Nkrumah et depuis lors, il n’y a eu aucun résultat.