« A l’université, il ne peut pas y avoir d’année blanche parce que nous sommes dans le système Lmd ». Telle est l’assurance donnée, jeudi, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Amadou Tidiane Bâ. Avant de mettre un bémol dans ses propos qui tranquillisent tous ceux qui redoutent une année blanche après plus de quatre mois de grève du Saes (Syndicat autonome des enseignants du supérieur), le principal syndicat de l’enseignement supérieur. « Au pire, concède-t-il, on peut perdre un semestre. Mais, on ne peut pas perdre une année même si la grève continuait encore pendant un mois. C’est toujours possible d’avoir un semestre et de rattraper l’autre ».
Le ministre de l’Enseignement supérieur a fait cette sortie, jeudi, au village traditionnel de Ouakam où il a inauguré le premier Centre de recherche et d’essais (Cre) de la localité, le sixième de la région de Dakar.
En outre, le ministre a profité de l’occasion pour répliquer aux responsables du Saes qui avaient déclaré, avant-hier (mercredi), à leur sortie d’audience avec le président de la République, qu’ils ne faisaient pas « confiance à la diligence » du ministre de tutelle pour exécuter les instructions du chef de l’Etat. « Est-ce qu’un ministre peut refuser d’exécuter les instructions du président de la République ? », se demande faussement ingénu le Pr Amadou Tidiane Bâ. « Je ne crois pas », répond-il à sa propre question. Pour lui, « c’est une autre signification qu’il faut donner à ces propos-là. Ni moi, ni le Premier ministre, ni aucun autre ministre n’ose ne pas exécuter les instructions que le président de la République lui donne », interprète-t-il. « C’est peut-être qu’ils veulent que j’exécute des instructions qui ne m’ont pas été données. Et cela je ne peux pas le faire », tranche le Pr Bâ.
En inaugurant, le Centre de recherche et d’essais de Ouakam, le ministre de l’Enseignement supérieur soulignera que « cela constitue un tournant décisif dans le processus de modernisation du village de Ouakam par le démarrage de plusieurs chantiers dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication en faveur des populations ». Pour lui, l’implantation de ce Cre permettra, désormais, de mettre en orbite le village de Ouakam, en favorisant la création immédiate de 50 emplois directs et une quinzaine d’emplois indirects en raison des encadrements et formations reçus dans ce centre qui participe à la réduction de la fracture numérique. Le Cre de Ouakam va dispenser plusieurs modules comme : l’initiation à l’informatique, l’assemblage d’ordinateurs, la maintenance, l’infographie, les énergies retrouvables, le Web design, la gravure, etc.
Dépêche – Avec Walfadjiri
Le ministre de l’Enseignement supérieur a fait cette sortie, jeudi, au village traditionnel de Ouakam où il a inauguré le premier Centre de recherche et d’essais (Cre) de la localité, le sixième de la région de Dakar.
En outre, le ministre a profité de l’occasion pour répliquer aux responsables du Saes qui avaient déclaré, avant-hier (mercredi), à leur sortie d’audience avec le président de la République, qu’ils ne faisaient pas « confiance à la diligence » du ministre de tutelle pour exécuter les instructions du chef de l’Etat. « Est-ce qu’un ministre peut refuser d’exécuter les instructions du président de la République ? », se demande faussement ingénu le Pr Amadou Tidiane Bâ. « Je ne crois pas », répond-il à sa propre question. Pour lui, « c’est une autre signification qu’il faut donner à ces propos-là. Ni moi, ni le Premier ministre, ni aucun autre ministre n’ose ne pas exécuter les instructions que le président de la République lui donne », interprète-t-il. « C’est peut-être qu’ils veulent que j’exécute des instructions qui ne m’ont pas été données. Et cela je ne peux pas le faire », tranche le Pr Bâ.
En inaugurant, le Centre de recherche et d’essais de Ouakam, le ministre de l’Enseignement supérieur soulignera que « cela constitue un tournant décisif dans le processus de modernisation du village de Ouakam par le démarrage de plusieurs chantiers dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication en faveur des populations ». Pour lui, l’implantation de ce Cre permettra, désormais, de mettre en orbite le village de Ouakam, en favorisant la création immédiate de 50 emplois directs et une quinzaine d’emplois indirects en raison des encadrements et formations reçus dans ce centre qui participe à la réduction de la fracture numérique. Le Cre de Ouakam va dispenser plusieurs modules comme : l’initiation à l’informatique, l’assemblage d’ordinateurs, la maintenance, l’infographie, les énergies retrouvables, le Web design, la gravure, etc.
Dépêche – Avec Walfadjiri
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