‘’Notre école est dans une situation grave’’, a dit le ministre d’Etat qui a déploré les nombreuses perturbations enregistrées durant la dernière scolaire. Selon lui, ’’’aucun pays dans le monde n’a connu six mois de grève’’.
L’ancien élève du lycée Faidherbe a déclaré que le développement du pays passe inéluctablement par une école de qualité, appelant à l’engagement des jeunes sur qui repose l’espoir du pays.
‘’Le savoir mène le monde et pour compter au concert des nations, il faut disposer de ressources humaines de qualité’’, a dit M. Dansokho, donnant l’exemple des progrès incessants dans le domaine de l’informatique.
‘’Ce qui fait la différence entre les pays, c’est la qualité de leurs ressources humaines’’, a estimé le ministre d’Etat non sans rappeler qu’avec la mondialisation, ''des jeunes bien formés peuvent prétendre à un emploi partout dans le monde''.
Pour lui, ‘’ceux qui mènent ces grèves cycliques travaillent à la perte de notre école’’. Il a ainsi invité les jeunes à ne pas les suivre dans cette voie ''au risque de le regretter demain''.
Il a évoqué sur son passage à Saint-Louis et au lycée Faidherbe où il s’est forgé, affirmant que ''le reste de sa vie s’est déroulé comme sur un tapis''.
‘’Mes convictions et mes amitiés, je les ai forgées ici à Saint-Louis et au lycée Faidherbe’’, a dit M. Dansokho qui s'est rappelé avoir été ''un élève turbulent'' ayant eu à diriger des grèves et a séjourné pour la première fois en prison quand il était élève.
Cependant il a dit avoir toujours eu comme préoccupation de ''ne pas nuire au bon déroulement des enseignements'', œuvrant toujours à trouver des solutions pour la reprise des cours après des revendications.
Le président d’honneur du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) a promis d’écrire ses mémoires, précisant être l’objet de sollicitations dans ce sens d’écrivains ou de journalistes.
Source : APS