près avoir rejeté une offre de 20 millions de dollars du G7, le Brésil s'est finalement dit "ouvert", mardi 27 août, à une aide financière "d'organisations étrangères et même de pays" pour lutter contre les incendies en Amazonie.
Cependant, le président Jair Bolsonaro pose ses conditions. "Le point essentiel est que cet argent, une fois entré au Brésil, n'aille pas à l'encontre de la souveraineté brésilienne et que la gestion des fonds soit sous notre responsabilité", a déclaré un porte-parole de la présidence.
Jair Bolsonaro avait mardi matin conditionné l'arrivée de l'aide du G7 au "retrait de (ses) insultes" par son homologue français Emmanuel Macron, prenant le parti de l'escalade dans la violente polémique opposant le Brésil et la France. "D'abord il m'a traité de menteur et ensuite, d'après mes informations, il a dit que notre souveraineté sur l'Amazonie était une question ouverte", a dit Jair Bolsonaro avant de rencontrer les gouverneurs des neuf États d'Amazonie. Souveraineté non négociable
Pour cet ex-capitaine de l'armée, climatosceptique assumé, la souveraineté du Brésil sur ses 60 % d'Amazonie, qu'il appelle "notre Amazonie", n'est pas négociable. Les gouverneurs ont soutenu le président sur la question de la souveraineté, tout en réclamant une aide internationale pour l'Amazonie.
Au dernier jour du sommet du G7 de Biarritz, Emmanuel Macron s'était interrogé sur l'opportunité de conférer un statut international à la forêt amazonienne, au cas où les dirigeants de la région prennent des décisions nuisibles pour la planète.
Mardi, le général Augusto Heleno, important membre du gouvernement en tant que chef des services de sécurité, a tancé cette "France qui n'a de leçon à donner à personne" car "partout où (les Français) sont passés, ils ont laissé une traînée de destruction, de confusion et de misère".
Sur le terrain, quelque 1 659 nouveaux départs de feu ont été recensés au Brésil par l'Institut national de recherche spatiale (INPE) en 24 heures, plus de la moitié en Amazonie.
Réunion d'urgence le 6 septembre
À Porto Velho, capitale de l'État amazonien de Rondônia, un peu de pluie a quelque peu dissipé les fumées, qui ont conduit de nombreux habitants à consulter pour difficultés respiratoires.
Près de 2 500 hommes et une quinzaine d'avions, dont deux bombardiers d'eau C-130 Hercules étaient mobilisés en Amazonie contre ces feux touchant aussi gravement la Bolivie frontalière du président Evo Morales, qui a accepté l'aide internationale. Ce dernier a salué l'aide d'urgence du G7, tout en qualifiant la contribution de "toute petite".
Cependant, le président Jair Bolsonaro pose ses conditions. "Le point essentiel est que cet argent, une fois entré au Brésil, n'aille pas à l'encontre de la souveraineté brésilienne et que la gestion des fonds soit sous notre responsabilité", a déclaré un porte-parole de la présidence.
Jair Bolsonaro avait mardi matin conditionné l'arrivée de l'aide du G7 au "retrait de (ses) insultes" par son homologue français Emmanuel Macron, prenant le parti de l'escalade dans la violente polémique opposant le Brésil et la France. "D'abord il m'a traité de menteur et ensuite, d'après mes informations, il a dit que notre souveraineté sur l'Amazonie était une question ouverte", a dit Jair Bolsonaro avant de rencontrer les gouverneurs des neuf États d'Amazonie.
Pour cet ex-capitaine de l'armée, climatosceptique assumé, la souveraineté du Brésil sur ses 60 % d'Amazonie, qu'il appelle "notre Amazonie", n'est pas négociable. Les gouverneurs ont soutenu le président sur la question de la souveraineté, tout en réclamant une aide internationale pour l'Amazonie.
Au dernier jour du sommet du G7 de Biarritz, Emmanuel Macron s'était interrogé sur l'opportunité de conférer un statut international à la forêt amazonienne, au cas où les dirigeants de la région prennent des décisions nuisibles pour la planète.
Mardi, le général Augusto Heleno, important membre du gouvernement en tant que chef des services de sécurité, a tancé cette "France qui n'a de leçon à donner à personne" car "partout où (les Français) sont passés, ils ont laissé une traînée de destruction, de confusion et de misère".
Sur le terrain, quelque 1 659 nouveaux départs de feu ont été recensés au Brésil par l'Institut national de recherche spatiale (INPE) en 24 heures, plus de la moitié en Amazonie.
Réunion d'urgence le 6 septembre
À Porto Velho, capitale de l'État amazonien de Rondônia, un peu de pluie a quelque peu dissipé les fumées, qui ont conduit de nombreux habitants à consulter pour difficultés respiratoires.
Près de 2 500 hommes et une quinzaine d'avions, dont deux bombardiers d'eau C-130 Hercules étaient mobilisés en Amazonie contre ces feux touchant aussi gravement la Bolivie frontalière du président Evo Morales, qui a accepté l'aide internationale. Ce dernier a salué l'aide d'urgence du G7, tout en qualifiant la contribution de "toute petite".