Sous l’ombre des fromagers géants qui ornent la cour de leur centre de formation, la FASTEF, (ex-Ecole Normal Supérieure), Saliou et ses camarades devisent à voix basse. D’autres sombrent doucement dans un sommeil léger, caressés par la brise qui ballote les feuillages des arbres.
En grève de faim depuis mercredi dernier, ces élèves professeurs qui viennent de décrocher leur parchemin observent une diète pour réclamer leur affectation dans les différents établissements du Sénégal. Pour un total de 40 personnes dont une « douzaine » de filles, ils sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur grève. Très remontés contre le ministre de la Fonction publique, qui a tenu des propos « inélégants » à leur endroit, ils ont tenu à lui apporter la réplique.
Chargé de la communication des grévistes, Omar KANE, visiblement affecté par la grève, rumine une colère sourde. Fourré dans un pantalon blanc sur un polo noir, il lâche : « les propos du ministre de la Fonction publique, Mansour Sy, nous ont profondément blessés.je suis fatigué et tenaillé par la faim, mais je ne peux m’empêcher de lui dire qu’il ne peut pas nous coller des étiquettes… ».
Mouhamed Diagne d’en rajouter une couche : « Ce qui me fait plus mal, c’est le fait que Mansour Sy se permet de comparer la FASTEF avec la faculté des lettres. Nous avons intégré la FASTEF par voie de concours et nous avons reçu une formation professionnelle. Mansour Sy ne métrise pas ce qu’il dit… ».
Le déclic de la dernière minute c’est tard dans la soirée que le ministre-Conseiller, Mahmoud Saleh a rendu visite aux grévistes. Après les salutations d’usage, il a joint par téléphone la Première ministre, Aminata Touré pour échanger avec les élèves professeurs. Cette dernière ne s’est pas fait prier. Après quelques minutes de conversations, la Cheffe du gouvernement a décidé de discuter de fond en comble avec eux au cours d’une audience, mardi prochain, informe le journal « L’Observateur ».
En grève de faim depuis mercredi dernier, ces élèves professeurs qui viennent de décrocher leur parchemin observent une diète pour réclamer leur affectation dans les différents établissements du Sénégal. Pour un total de 40 personnes dont une « douzaine » de filles, ils sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur grève. Très remontés contre le ministre de la Fonction publique, qui a tenu des propos « inélégants » à leur endroit, ils ont tenu à lui apporter la réplique.
Chargé de la communication des grévistes, Omar KANE, visiblement affecté par la grève, rumine une colère sourde. Fourré dans un pantalon blanc sur un polo noir, il lâche : « les propos du ministre de la Fonction publique, Mansour Sy, nous ont profondément blessés.je suis fatigué et tenaillé par la faim, mais je ne peux m’empêcher de lui dire qu’il ne peut pas nous coller des étiquettes… ».
Mouhamed Diagne d’en rajouter une couche : « Ce qui me fait plus mal, c’est le fait que Mansour Sy se permet de comparer la FASTEF avec la faculté des lettres. Nous avons intégré la FASTEF par voie de concours et nous avons reçu une formation professionnelle. Mansour Sy ne métrise pas ce qu’il dit… ».
Le déclic de la dernière minute c’est tard dans la soirée que le ministre-Conseiller, Mahmoud Saleh a rendu visite aux grévistes. Après les salutations d’usage, il a joint par téléphone la Première ministre, Aminata Touré pour échanger avec les élèves professeurs. Cette dernière ne s’est pas fait prier. Après quelques minutes de conversations, la Cheffe du gouvernement a décidé de discuter de fond en comble avec eux au cours d’une audience, mardi prochain, informe le journal « L’Observateur ».
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