PressAfrik est allé faire un petit tour à 'Ancienne piste du quartier Mermoz de Dakar, quelques jours après la grande opération de sécurisation, qui avait permis à la gendarmerie d'arrêter plus de 800 personnes et de saisir un arsenal d'armes blanches. Sur les lieux, les riverains et autres mécaniciens constatent amèrement le retour de la plupart des individus arrêtés samedi dernier.
« Ce qui c’est passé ici avec la descente de la gendarmerie ne nous a pas surpris. Nous pouvons dire qu’ils étaient même venus trop tard pour mener cette opération de sécurité. Mais après l’opération à notre grande surprise, nous avons vu qu’ils ont été libérés. Je ne sais pas qu’est ce que la gendarmerie leur a dit. D’autres sont restés maintenus à la gendarmerie. Quand nous venons ici, on nous avait bien dit que c’est une zone de travail, uniquement pour les ouvriers. Mais pas une zone d’habitation », a confié Moda Diaw, mécanicien de son état.
Des patrons ouvriers mettent en location leur garage et encaissent 15 000 F CFA chaque mois.
Matar Gueye, technicien froids automobile, qui dit avoir été une fois agressée, charge les patrons de garage, qui selon lui, louent leurs garages transformés en habitations, et encaissent 15 000 F CFA chaque mois. « J’ai moi-même était victime d’agression ici. Nous vivons une situation difficile. Il y a des gens qui passent la nuit ici. Des patrons qui détiennent des garages ici les mettent en location et encaissent 15 000 F CFA chaque mois. Ils sont nombreux à le faire. Pour moi, ce sont ces gens-là, qui devaient être arrêtées en premier lieu. L’Etat doit prendre ces responsabilités pour faire partir ces agresseurs en détruisant ces baraques à habitation », affirme-t-il
La municipalité accusée de ne pas faire correctement son travail
Ousmane Ndiaye, mécanicien de profession, qui exerce dans son garage au quartier de l’ancienne piste, pointe du doigt la municipalité. Selon lui, c’est la mairie qui ne fait pas son travail comme il se doit.
« Nous n’aurons pas l’esprit tranquille tant que l’insécurité et le grand banditisme y résident. C’est ici que nous gagnons notre pain. Notre vie en dépend. Beaucoup de choses se sont passé ici avant la descente de la gendarmerie. Pour moi, c’est la mairie qui ne fait pas son travail. Si la mairie travaillait comme il se doit, tout cela n’allait pas se passer ici. Ceux qui amènent des locataires, ce sont eux qui louent ces baraques aux bandits et voyous. Mais tu ne les verras jamais ici le jour. Ils ne sont là que la nuit ces malfaiteurs », a-t-il indiqué.
Un autre mécanicien trouvé sur les lieux souhaite que la gendarmerie fasse des descente sur les lieux tous les 15 jours.
« Vraiment notre souhait est qu’il y ait un suivi. Chaque 15 jours, la gendarmerie doit descendre dans la zone pour mener ces genres d’opération », martèle Modou T. Fall, mécanicien à l'Ancienne piste.
« Ce qui c’est passé ici avec la descente de la gendarmerie ne nous a pas surpris. Nous pouvons dire qu’ils étaient même venus trop tard pour mener cette opération de sécurité. Mais après l’opération à notre grande surprise, nous avons vu qu’ils ont été libérés. Je ne sais pas qu’est ce que la gendarmerie leur a dit. D’autres sont restés maintenus à la gendarmerie. Quand nous venons ici, on nous avait bien dit que c’est une zone de travail, uniquement pour les ouvriers. Mais pas une zone d’habitation », a confié Moda Diaw, mécanicien de son état.
Des patrons ouvriers mettent en location leur garage et encaissent 15 000 F CFA chaque mois.
Matar Gueye, technicien froids automobile, qui dit avoir été une fois agressée, charge les patrons de garage, qui selon lui, louent leurs garages transformés en habitations, et encaissent 15 000 F CFA chaque mois. « J’ai moi-même était victime d’agression ici. Nous vivons une situation difficile. Il y a des gens qui passent la nuit ici. Des patrons qui détiennent des garages ici les mettent en location et encaissent 15 000 F CFA chaque mois. Ils sont nombreux à le faire. Pour moi, ce sont ces gens-là, qui devaient être arrêtées en premier lieu. L’Etat doit prendre ces responsabilités pour faire partir ces agresseurs en détruisant ces baraques à habitation », affirme-t-il
La municipalité accusée de ne pas faire correctement son travail
Ousmane Ndiaye, mécanicien de profession, qui exerce dans son garage au quartier de l’ancienne piste, pointe du doigt la municipalité. Selon lui, c’est la mairie qui ne fait pas son travail comme il se doit.
« Nous n’aurons pas l’esprit tranquille tant que l’insécurité et le grand banditisme y résident. C’est ici que nous gagnons notre pain. Notre vie en dépend. Beaucoup de choses se sont passé ici avant la descente de la gendarmerie. Pour moi, c’est la mairie qui ne fait pas son travail. Si la mairie travaillait comme il se doit, tout cela n’allait pas se passer ici. Ceux qui amènent des locataires, ce sont eux qui louent ces baraques aux bandits et voyous. Mais tu ne les verras jamais ici le jour. Ils ne sont là que la nuit ces malfaiteurs », a-t-il indiqué.
Un autre mécanicien trouvé sur les lieux souhaite que la gendarmerie fasse des descente sur les lieux tous les 15 jours.
« Vraiment notre souhait est qu’il y ait un suivi. Chaque 15 jours, la gendarmerie doit descendre dans la zone pour mener ces genres d’opération », martèle Modou T. Fall, mécanicien à l'Ancienne piste.